Coran, hadiths et savants : les exécutions commandités par Mohammed
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Selon la tradition islamique, la communauté musulmane à ses débuts faisait face à de nombreuses menaces et était en état de conflit permanent avec les communautés voisines.
En l’état, Muhammad a utilisé de nombreux stratagèmes de guerre contre ses rivaux, incluant des assassinats ciblés comme au moins un cas recensé d’exécution de masse une tribu juive qui lui posait problème.La biographie de Muhammad le dépeint comme étant susceptible face aux critiques, particulièrement venant des poètes, et il a ordonné que toute une série de poètes qui avaient produits des vers offensifs ou moqueurs envers lui devaient être exécutés.
Réputation
ابن إسحاق; ابن هشام, سيرة ابن هشام ت السقا, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, p. 501, https://app.turath.io/book/23833
L'autorisation divine de perpétrer des meurtres
ابن إسحاق; ابن هشام, سيرة ابن هشام ت السقا, vol. 1, al-Maktabah al-Shamilah, p. 676, https://app.turath.io/book/23833
Les personnes assassinées
L'assassinat de Musaylimah
L'assassinat d'Abdullah bin Ubayy bin Salul Al-`Aufi
Puis nous reprîmes notre voyage jusqu’à ce que le messager d’Allah revint de la bataille dont il sortait.
Lorsque nous approchâmes de Médine, il annonça pendant la nuit qu’il était temps de partir.Au moment du départ, je me levai et m’éloignai des lignes militaires, et après avoir fait mes besoins, je revins pour enfourcher ma monture.Je recherchai alors mon collier sur ma poitrine, ce collier qui était fait de perles de Zifar (c’est-à-dire des perles noires et blanches) et je me rendis alors compte qu’il avait disparu. Je fis alors demi-tour pour retrouver mon collier et cette recherche m’eut distrait.Cependant mes porteurs reprirent leur chemin et remirent mon palanquin sur le dos du chameau que j’avais l’habitude de monter, parce qu’ils pensaient que j’étais à l’intérieur.À cette époque nous les femmes ne pesions pas lourd car nous ne mangions pas beaucoup, et l’embonpoint n’était pas notre caractéristique principale. En conséquence les porteurs ne firent pas attention à la légèreté de mon palanquin lorsqu’ils le soulevèrent et le transportèrent, et à cette époque j’étais encore une jeune fille. Ils réveillèrent les chameaux et partirent tous ensemble.Au moment où je trouvai mon collier je me rendis compte que le convoi militaire avait disparu. Alors j’allai en direction de leur campement où je ne trouvai aucun d’entre eux qui répondit à mon appel.Puis je décidai de retourner à l’endroit où j’avais l’habitude de me reposer, en supposant qu’ils se rendraient compte de ma disparition et qu’ils reviendraient me chercher. Tandis que j’étais assise à mon point de repos, je sentis la fatigue me submerger et je m’endormis. Safwan Ibn Al Mouattal As-Soulami Adh-Dhakwani était en queue du régiment militaire.Lorsqu’il atteignit l’endroit où j’étais, au petit matin, il vît la silhouette d’une personne endormie et il me reconnût tel qu’il m’avait vu avant que le verset du voile fût révélé. Je fut réveillée par sa récitation de l’Istirja aussitôt qu’il me reconnût « Nous appartenons à Allah et nous retournons à Lui » (إِنَّا لِلَّٰهِ وَإِنَّا إِلَيْهِ رَاجِعُونَ) Je me recouvris le visage et la tête immédiatement, et par Allah, nous ne nous prononçâmes pas un seul mot, et je ne l’entendis pas dire le moindre mot au-delà de son Istirja. Il descendit de son chameau et le fit s’agenouiller, mettant ses jambes au niveau des pattes avant de sa monture et je montai et chevauchai celui-ci. Puis il reprit le chemin en guidant le chameau qui me transportait jusqu’à ce que nous rejoignissions le convoi militaire en milieu de journée, en pleine chaleur, alors que ceux-ci avaient fait une halte( pour se reposer). (En raison des évènements) certaines personnes avaient invoqué la destruction sur elles-mêmes et celui qui avait répandu le plus d’insultes et de calomnies était Abdullah Ibn Ubai Ibn Salul. (Urwa dit : « Les gens ont propagé des calomnies et ont parlé de cela en la présence d’Abdullah et il l’a confirmé et l’a écouté ,et, il a demandé de laisser courir ces calomnies ». Urwa ajouta « Aucun d’entre eux n’a été mentionné comme membre du groupe calomniateur, à part Hassan Ibn Thabit et Mistah Ibn Uthatha et Hamna Bint Jahsh avec d’autres que je ne connais pas, mais ils étaient un groupe tels qu’Allah l’a dit. « Il a été dit que celui qui a le plus proféré de calomnies était Abdullah Ibn Ubai Ibn Salul « a ajouté Urwa , « Aisha n’aimait pas qu’Hassan exagéra en sa présence et elle avait l’habitude de dire « C’était lui qui disait : Que mon père, mon grand-père et mon honneur soient dédiés à la protection de l’honneur de Muhammad contre toi ») Aisha ajouta « Après que nous fûmes retournés à Médine, je tombai malade pendant un mois.Les gens répandaient les déclarations fallacieuses des calomniateurs alors que je n’étais au courant de rien de tout cela, mais je sentais qu’au cours de ma maladie, Le Messager d’Allah ne manifestait pas la même gentillesse habituelle à mon égard.(Mais à présent) Le Messager d’Allah ne faisait que passer , me saluait et demandait « Comment va-t-elle ? » puis il s’en allait. Cela fît croître mes doutes, mais je n’avait pas encore découvert les propos mensongers à mon égard , jusqu’à ce que ma période de convalescence prît fin, je me rendis alors avec Oumm Mistah chez Al-Manasi où nous ne sortions jamais de chez elle, sauf en pleine nuit pour faire nos besoins, et c’était avant que des latrines soient installées près de nos maisons.Et cette habitude de faire nos besoins était similaire à celle des anciennes pratiques des Arabes qui vivaient dans le désert, car il était risqué pour nous d’avoir des latrines près de nos maisons.Puis je sortis avec Oumm Mistah , qui était la fille d’Abou Rouhm Ibn Al-Mouttalib Ibn Abd Manaf, dont la mère était la fille de Sakhr Ibn ‘Amir et la tante d’Abou Bakr As-Siddiq, et dont le fils était Mistah Ibn Outhatha Ibn ‘Abbas Ibn Al-Mouttalib. Oumm Mistah et moi retournâmes dans ma maison après que nous eûmes fini nos besoins.Oumm Mistah trébucha en prenant son pied dans le vêtement qui lui servait de couverture et elle dit alors « Malheur à Mistah ! », je dis alors « Quel mot dur que tu viens de prononcer.Est-ce que tu abuserais d’un homme qui a pris part à la bataille de Badr », alors elle me répondit « Ô toi Hantah ! N’as-tu pas entendu ce qu’il (Mistah ) a dit ? » je dis alors « Et qu’a-t-il dit ? » À cet instant elle me raconta les propos diffamatoires des gens. Ceci aggrava ma maladie, et lorsque j’atteignis ma maison, Le Messager d’Allah vint vers moi, et après m’avoir salué, il dit « Comment va-t-elle ? » Je répondis alors « Est-ce que tu m’autorises à aller chez mes parents ? » ceci parce que je voulais prendre de leurs nouvelles.Le Messager d’Allah m’autorisa à me rendre chez mes parents, et je demandai à ma mère « Ô Mère !! Que disent les gens actuellement ? « Elle répondit « Ô ma fille ! Sois tranquille, car il est rare qu’une belle fille soit aimée par son mari et que ce même mari ait plusieurs femmes qui trouveraient à cette première des fautes commises. Je répondis « Subhan-Allah ! (Gloire à Allah) Est-ce que les gens parlent vraiment de cette façon ? Je pleurai alors toute la nuit jusqu’à l’aube et ne pus empêcher mes larmes de couler toute la matinée.La révélation fut alors retardée. Le Messager d’Allah appela ‘Ali Ibn Abi Talib et Ousama Ibn Zaid afin de les consulter quant à se séparer de moi.Ousama Ibn Zaid raconta ce qu’il savait de mon innocence, et du respect qu’il avait à mon égard.Ousama dit « (Ô Messager d’Allah !) C’est ta femme et nous ne connaissons que du bien d’elle. » ‘Ali Ibn Abi Talib dit « Ô Messager d’Allah ! Allah ne va pas te mettre en difficulté et il y a de nombreuses autres femmes à part elle, cependant, interroge la domestique parmi les esclaves qui te dira la vérité ». Sur ce, Le Messager d’Allah appela Barira l’esclave-domestique et lui dit ‘Ô Barira ! As-tu déjà vu quelque chose qui puisse éveiller tes soupçons ? » Barira lui répondit « Par Celui Qui t’a envoyé avec La Vérité,je n’ai jamais vu en Aisha quoi que ce soit que je cacherais, sauf que c’est une jeune fille qui dort et laisse la pâte à pain à découvert si bien que la chèvre domestique vient et la mange.
Alors, en ce jour, Le Messager d’Allah monta sur le minbar et se plaignit d’Abdullah Ibn Ubai (Ibn Salul) devant ses compagnons, disant « Ô vous les musulmans !Qui me soulagera de cet homme qui m’a blessé avec ses propos malfaisant envers ma famille ? Par Allah , je ne connais que du bien concernant ma famille et ils accusent un homme dont je ne connais que du bien, et cet homme n’est jamais entré chez moi sans que je sois présent. » Sad Ibn Mou’adh , le frère de Banou ‘Abd Al-Ashhal se leva et dit « Ô Messager d’Allah ! Je vais t’en débarrasser ; s’il est de la tribu des Al-Aous, alors je vais lui couper la tête, et s’il est un de nos frères, c’est-à-dire de Al-Khazraj, alors ordonne nous quoi faire et nous le ferons. » À cet instant, un homme de la tribu de Al-Khazraj se leva.Oumm Hassan, son cousin, appartenait à une branche de cette tribu, et il s’agissait de Sad Ibn Oubada,le chef de Al-Khazraj. Avant cet incident c’était un homme pieux, mais son amour pour sa tribu le poussa à dire à Sad (Ibn Mou’adh) « Par Allah, tu as proféré un mensonge ;tu ne pourras certainement pas le tuer .S’il avait appartenu à ton peuple, tu n’aurais pas souhaité le tuer. » Sur ce , Ousaid Ibn Houdair qui était le cousin de Sad ‘Ibn Mou’adh) se leva et dit à Sad Ibn ‘Oubada « Par Allah ! Tu es un menteur ! Nous allons certainement le tuer, et tu es un hypocrite qui prend la défense d’hypocrites ».Suite à cela, les deux tribus d’Al-Aous et d’Al-Khazraj étaient tellement sur les nerfs qu’elles étaient à deux doigts de se battre tandis que Le Messager d’Allah était sur le minbar.Le Messager d’Allah insistait pour les calmer jusqu’à ce que les deux tribus et lui-même devinrent silencieux. Toute cette journée je pleurais toutes les larmes de mon corps et je n’ai pas trouvé le sommeil. Au matin mes parents étaient à mes côtés et je pleurais pendant deux nuits et une journée,mes larmes ne cessèrent de couler , et je ne trouvais pas le sommeil au point où je me disais que j’allais en perdre ma foi.Ensuite, alors que mes parents était assis à mon chevet , une femme des Ansars me demanda si elle pouvait entrer.Je l’autorisai et elle s’assit et se mit à pleurer avec moi.Dans l’état où nous étions , Le Messager d’Allah vint, nous salua et s’assit.Il ne s’était jamais assis avec moi depuis le jour où la rumeur de calomnie avait commencé.Un mois s’était écoulé et aucune révélation n’était descendu sur lui quant à moi.Le Messager d’Allah récita alors le Tashah-Houd et dit « Amma Badou , Ô Aisha ! On m’a informé de telle chose et de telle autre te concernant ; si tu es innocente, alors Allah bientôt révélera ton innocence, et si tu as commis un péché, alors repens toi à Allah et demande Lui pardon, car lorsqu’un esclave confesse ses péchés et demande à Allah Son pardon, Allah accepte son repentir ». Une fois qu’il eût terminé son discours, mes larmes cessèrent complètement de couler au point où je ne sentis plus aucune goutte.Je dis alors à mon père « Réponds au Messager d’Allah pour moi quant à ce qu’il vient de dire».Mon père dit alors « Par Allah, je ne sais pas quoi dire au Messager d’Allah ».Bien que j’étais une jeune fille et que j’avais une faible connaissance du Coran, je dis « Par Allah , il ne fait aucun doute que je sais que tu as entendu ces propos diffamatoires de sorte qu’ils sont gravés dans ton esprit et tu les as considérés comme vrais.Maintenant , si je te dis que je suis innocente, tu ne me croiras pas, et si je me confesse à ce propos, alors Allah Sait que je suis innocente, il est sûr que tu ne me croiras pas.Par Allah je ne trouve aucun point commun entre toi et moi sauf lorsqu’il s’agit du père de Joseph quand il dit « (Pour moi) la patience est la plus appropriée contre tes affirmations : c’est uniquement Le Secours d’Allah Seul qui doit être recherché. » Ensuite je lui tournai le dos et m’allongeai sur mon lit ; et Allah savait que j’étais innocente et j’espérais qu’Allah le révélerait.Mais, par Allah, je n’ai jamais pensé qu’Allah révélerai un verset me concernant, c’est-à-dire la Révélation Divine qui serait récitée car je me considérais comme insignifiante pour être mentionnée par Allah comme quelque chose digne d’intérêt, mais j’espérais que le Messager d’Allah ferait un rêve au cours duquel Allah prouverait mon innocence.Mais par Allah, avant que le Messager d’Allah quitta son siège et avant même que les domestiques quittèrent la pièce , la Révélation vint au Messager d’Allah. Alors il tomba dans le même type d’état que celui qui s’emparait de lui (lorsqu’il recevait la Révélation).La transpiration coulait abondamment le long de son corps bien que ce jour était hivernal et c’était en raison de la lourdeur des versets qui lui étaient révélés.Lorsque le Messager d’Allah sortit de sa transe, il se leva en souriant, et son premier mot fût « Ô Aisha ! Allah a déclaré ton innocence ! » Puis ma mère m’a dit « Lève toi et va le voir(c’est.-à-dire le Messager d’Allah) .Je répondis « Par Allah , je n’irai pas le voir, louange à Allah Seul » Alors Allah révéla les dix versets ! « En vérité ! Ceux qui répandent des calomnies sont un groupe parmi vous… « (Sourate 24 An-Nour, versets 11 à 20) Allah révéla ces versets coraniques pour déclarer mon innocence.Abou Bakr As-Siddiq qui avait l’habitude de dépenser de l’argent pour Mistah Ibn Outhatha en raison de son lien avec lui et à cause de sa pauvreté dit , « Par Allah , je ne donnerai plus jamais rien à Mistah Ibn Outhatha après ce qu’il a dit à propos d’Aisha ».Alors Allah révéla : « Et ne laissez pas ceux parmi vous qui sont bons et aisés matériellement jurer de ne plus rien donner à leurs parents, à ceux dans le besoin, et ceux qui ont quitté leurs foyers pour défendre la cause d’Allah,laissez les s’excuser et pardonnez les.N’aimez-vous pas quand Allah vous pardonne ? Et Allah est Celui Qui pardonne et Le Plus Miséricordieux (Sourate 24 An-Nour , verset 22)
Abou Bakr As-Siddiq dit alors « Oui Par Allah, j’aimerais bien qu’Allah me pardonne » et il se remit à donner à Mistah les sommes d’argent qu’il lui donnait auparavant.Il ajouta aussi « Par Allah , je ne le priverai plus jamais de quoi que ce soit »
Aisha par la suite déclara : « Le Messager d’Allah a aussi demandé à Zaynab Bint Jahsh(c’est-à-dire son autre femme) à mon propos.Il dit à Zaynab, « Que sais-tu et qu’as-tu vu ? »Elle lui répondit « Ô Messager d’Allah ! Je m’abstiens de proclamer faussement ce que j’ai vu ou entendu.Par Allah, je ne sais rien si ce n’est du bien concernant Aisha » Parmi les femmes du Prophète Zaynab était mon égale ( en beauté et en affection qu’elle recevait du Prophète) mais Allah l’épargna du mal en raison de sa piété.Sa sœur Hamna, commença à se disputer pour elle et elle fut exterminée avec tous ceux qui furent exterminés.L’homme qui fût accusé dit « Soubhan-Allah !! Par Celui qui tient mon âme dans Sa Main, je n’ai jamais retiré le voile d’aucune femme » Plus tard cet homme mourut en martyr pour la cause d’Allah »
L'assassinat d'Abu `Afak
Abou ‘Afak était un membre des Bani ‘Amr Ibn ‘Auf du clan de ‘Oubada. Il avait montré sa désapprobation lorsque le Messager d’Allah avait tué Al-Harith Ibn Souwayd Ibn Samit et avait dit :
J’ai vécu longtemps mais je n’ai jamais vu Une assemblée ou un groupe de personnes Plus fidèles à leur engagement Ainsi que leur alliés lorsqu’on faisait appel à eux Que les fils de Qayla lorsqu’ils se regroupaient Des hommes qui renversaient les montagnes et ne se soumettaient jamais. Un cavalier vint à eux et les divisa en deux groupes (disant) : « Permis », « Interdit » pour toutes sortes de choses. Si vous aviez cru dans la gloire ou la parenté Vous auriez suivi Toubba.
Le Messager d’Allah dit « Qui s’occupera de ces bandits pour moi ? Sur quoi ,Salim Ibn ‘Oumayr , le frère des Bani ‘Amr Ibn ‘Auf , l’un des plaignants ,prit les devants et le tua. Oumama Ibn Mouzayriya commenta cela ainsi :
Vous avez attribué un mensonge à la religion de Dieu et à l’homme Ahmad ! Par celui qui était ton père, quel diable de fils a-t-il engendré ! Un orthodoxe t’a asséné un coup en pleine nuit, disant « Prenez cet Abou ‘Afak en dépit de votre âge ! » Bien que je savais qu’il s’agissait d’un homme ou d’un génie Qui t’avait massacré en toute fin de nuit (Aurais-je dit méchamment)
ابن إسحاق; ابن هشام, سيرة ابن هشام ت السقا, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, p. 635-636, https://app.turath.io/book/23833
L'assassinat d'Abu Rafi’ (Sallam Ibn Abu'l-Huqayq)
Muhammad Ibn Maslama et ses compagnons promirent à Ka’b que Muhammad reviendrait chez lui.Il alla chez Ka’b pendant la nuit avec le frère adoptif de Ka’b, Abou Na’ila.Ka’b les invita dans sa forteresse, et les accueillit.Sa femme lui demanda « J’entends une voix m’indiquant que sa présence est suivie de sang qui va se répandre , et Ka’b lui répondit « Ils ne sont rien de plus que mon frère Muhammad Ibn Maslama et mon frère adoptif Abou Na’ila.Un homme généreux devrait répondre à un appel de nuit même s’il est appelé à être tué ». Muhammad Ibn Maslama vint avec deux hommes ( certains rapporteurs mentionnent que ces hommes étaient ‘Abou Ibn Jabr, Al-Harith Ibn Aous et Abbad Ibn Bishr). Alors Muhammad Ibn Maslama vint avec deux hommes et leur ordonna « Lorsque Ka’b viendra , je lui toucherai les cheveux et les sentirai et lorsque vous verrez que je tiens sa tête , dépouillez le.Je vous laisserai ensuite sentir sa tête » .Ka’b Ibn Al-Ashraf vint emmitouflé dans ses vêtements et diffusa du parfum.
Muhammad Ibn Maslama dit « Je n’ai jamais senti une meilleure fragrance que celle-ci ».Ka’b répondit « Je dispose des meilleures femmes parmi les Arabes qui savent comment utiliser les meilleurs parfums ».Muhammad Ibn Maslama demanda à Ka’b « M’autoriserais-tu à sentir ta tête ? » Ka’b acquiesça .Muhammad la sentit et la fit sentir à ses compagnons également. Alors il demanda à nouveau à Ka’b « Est-ce que tu me laisserais la sentir encore ? » Ka’b acquiesça de nouveau.Alors Muhammad l’empoigna fortement, puis indiqua à ses compagnons « Saisissez-le ! » Ainsi ils le tuèrent et retournèrent chez Le Prophète pour l’en informer. ‘Abou Rafi’ fut tué après Ka’b Ibn Al-Ashraf » (Sahih Al Boukhari 5 :59 :369)Puis je criai « Ô Abou Rafi’ ! » Abou Rafi’ dit « Qui est-ce ? » Je le lançai vers la source de la voix et le frappai avec mon épée, et , en raison de mon hésitation, je ne pus pas le tuer.Il cria fort, et je sortis de la maison et attendis pendant un moment, puis je retournai vers lui à nouveau et dit « Quelle est cette voix Ô Abou Rafi’ ? » Il répondit « Que ta mère soit maudite ! Un homme s’est introduit dans ma maison et m’a frappé avec une épée ! » Je le frappai encore durement mais je ne le tuai pas. Alors j’enfonçai le bout de la lame en plein dans son ventre (et appuya dessus) jusqu’à ce qu’elle lui toucha le dos, et je me rendis compte que je l’avais tué. Alors j’ouvris les portes une par une jusqu’à ce que j’atteignis un escalier, et, pensant que j’avais atteint le sol, je fis un pas vers l’avant mais je tombai et je me cassai la jambe sous la pleine lune. Je serrai ma jambe avec un turban et repris chemin jusqu’à ce que je m’assis devant la porte et dis « Je ne sortirai pas cette nuit tant que je n’ai pas la certitude de l’avoir tué ». Ensuite (au petit matin) lorsque le coq chanta, un héraut vint devant le mur et annonça la victime en déclarant « J’annonce la mort d’Abou Rafi’, le marchand du Hijaz. »
Sur ce je revins vers mes compagnons et dis « Sauvons-nous, car Allah a tué Abou Rafi’ » Enfin, mes compagnons et moi nous rendîmes chez Le Prophète et nous lui racontâmes toute l’histoire. Il dit « Allonge ta jambe cassée. » Je l’allongeai et il la frotta, et alors elle se remit comme si je n’avais jamais eu la moindre douleur »Alors je l’appelai « Ô Abou Rafi’ ! » Il répondit « Qui est-ce ? » Je me dirigeai vers la voix et l’attaquai.Il poussa un cri fort mais mon attaque était inutile. Alors je vins vers lui , faisant semblant de l’aider , en disant d’un ton de voix différent « Que se passe-t-il Ô Abou Rafi’ ? » Il dit « N’es-tu pas surpris ?Malheur à ta mère ! Un homme est venu vers moi et m’a frappé avec une épée ! » Alors je le visai encore et le frappai, mais le coup fut encore raté ,alors Abou Rafi’ cria fort et sa femme se réveilla. Je vins encore et changeai ma voix comme si je venais pour l’aider et je trouvai Abou Rafi’ allongé de tout son corps sur le dos, puis je lui enfonçai l’épée dans le ventre et appuyai dessus jusqu’à ce que j’entendis le bruit d’un os se casser. Ensuite je sortis , plein d’étonnement et pris l’escalier pour descendre , mais j’en tombai et me cassai la jambe.Je me bandai la jambe et je me rendis vers mes compagnons en boitant.
Je leur dis « Allez annoncer une bonne nouvelle au Messager d’Allah , mais je ne quitterai pas cet endroit tant que je n’aurai pas entendu la nouvelle de la mort d’Abou Rafi’ » Lorsque le jour se leva , un héraut funeste traversa les murs et déclara « Je vous informe de la mort d’Abou Rafi’ » Je me levai et repris chemin sans sentir la moindre douleur jusqu’à ce que je rattrapa mes compagnons avant qu’ils aient pu trouver Le Prophète à qui je communiquai la bonne nouvelle »Lorsque la bataille du fossé et les problèmes des Bani Qourayza prirent fin, le sujet de Sallam Ibn Abou’l Houqayq connu comme Abou Rafi vint à l’ordre du jour en lien avec ceux qui avaient rassemblé les différentes tribus contre le Messager d’Allah.À présent Aous avait tué Ka’b Ibn Al-Ashraf avant les évènements de Ouhoud en raison de son animosité envers le Messager d’Allah et parce qu’il avait monté des gens contre lui, en conséquence Khazraj demanda et reçut la permission du Messager d’Allah de tuer Sallam qui se trouvait à Khaybar. Muhammad Ibn Mouslim Ibn Shihab Al-Zouhri ( de Abdoullah Ibn Ka’b Ibn Malik) me dit : Une des choses que Dieu a fait pour son Messager était que ces deux tribus des Ansars, des Aous et de Khazraj, se complétaient l’une l’autre comme deux étalons :Si les Aous faisaient quoi que ce soit en faveur du Messager d’Allah , les Khazrak diraient « Ils n’auront pas le dessus sur nous aux yeux du Messager d’Allah et en Islam » et ils ne trouveraient pas le repos jusqu’à ce qu’ils aient accompli quelque chose de similaire.Si les Khazraj faisaient quoi que ce soit , les Aous disaient la même chose. Lorsque les Aous tuèrent Ka’b en raison de son inimitié envers le Messager d’Allah : Les Khazraj utilisaient ces termes et se demandaient quel homme était aussi hostile envers le Messager d’Allah que Ka’b. Et ils se rappelaient Sallam qui était à Khaybar et demandaient et obtenaient la permission du Messager d’Allah de le tuer. Cinq hommes parmi les Bani Salima des Khazraj vinrent vers lui : ‘Abdoullah Ibn ‘Atik ; Mas’oud Ibn Sinan ; ‘Abdoullah Ibn Ounays ; Abou Qatada Al-Harith Ibn Rib’i ; et Khouza’i Ibn Aswad , ainsi qu’un allié d’Aslam.Alors qu’ils prirent le départ , le Messager d’Allah désigna ‘Abdoullah Ibn ‘Atik comme leur chef, et il leur interdit de tuer les femmes ou les enfants.Lorsqu’ils arrivèrent à Khaybar ils se rendirent de nuit à la maison de Sallam , en ayant pris soin de fermer chaque porte des chambres des personnes parmi les résidents. À présent il se trouvait dans une chambre supérieure accessible par une échelle.Ils montèrent à l’échelle jusqu’à ce qu’ils atteignirent la porte et demandèrent la permission d’entrer.Sa femme sortit et demanda qui ils étaient et ils lui dirent qu’ils étaient des arabes en quête de fournitures.Elle leur répondit que l’homme qu’ils cherchaient était ici et qu’ils pouvaient entrer.Lorsqu’ils entrèrent ils verrouillèrent la porte de la chambre sur elle et eux-mêmes craignant moins que quelque chose dusse venir entre eux et lui.Sa femme poussa un hurlement et l’avertit de leur présence, si bien qu’ils coururent vers lui avec leurs épées tandis qu’il était sur son lit. La seule chose qui les guidait dans les ténèbres était sa blancheur comme une couverture égyptienne. Lorsque sa femme hurla l’un de nous pointa sa lame vers elle ; alors il se rappela l’interdiction du Messager d’Allah de tuer les femmes et rengaina son épée : autrement ils en auraient fini avec elle cette nuit.Lorsqu’ils l’eurent frappé avec leurs épées ‘Abdoullah Ibn Ounays poussa son épée dans son ventre jusqu’à ce qu’elle le traverse complètement, tandis qu’il disait « ça suffit, ça suffit ». Ils sortirent .Dès lors ‘Abdoullah Ibn ‘Atik avait une mauvaise vue, et tomba de l’échelle puis se tordit le bras gravement, et nous dûmes le porter jusqu’à un cours d’eau où ils se cachèrent.Les gens allumèrent des lampes et allèrent à leur recherche dans toutes les directions jusqu’à désespérer de les trouver, ils retournèrent vers leur maître et se rassemblèrent autour de lui pendant qu’il rendait l’âme. Ils se demandèrent comment ils pouvaient savoir si l’ennemi de Dieu était mort et l’un d’eux se porta volontaire pour y aller et vérifier : donc il y alla et se mélangea avec les gens. Il leur dit « J’ai trouvé sa femme et des Juifs rassemblés autour de lui.Elle avait une lampe dans la main et le dévisageait en disant « Par Dieu je suis sûre d’avoir entendu la voix d’Abdullah Ibn ‘Atik. Puis je me dis que j’avais du me tromper et pensai « Comment Ibn ‘Atik peut être dans cette contrée ? » Puis elle se tourna vers lui, regarda son visage et dit « Par le Dieu des Juifs il est mort ! » Je n’avais jamais entendu de mots plus doux que ceux-ci. Puis il vint vers eux et les informa , et ils portèrent leur compagnon et l’emmenèrent chez le Messager d’Allah et lui dirent qu’ils avaient tué l’ennemi de Dieu.Ils se disputèrent devant lui à propos de qui parmi eux l’avait tué, chacun s’attribuant le mérite.Le Messager demanda à voir leurs épées , il les observa et dit « C’est l’épée d’Abdoullah Ibn Ounays qui l’a tué ; je peux voir des traces de chair dessus » Hassan Ibn Thabit mentionne le meurtre de Ka’n et Sallam disant :
Seigneur, quelle équipe courageuse tu as rencontrée, Ô Ibnou’l-Houqayq et Ibnou’l-Ashraf ! Ils vinrent à toi avec des épées tranchantes, Vifs comme des lions dans leurs fourreaux enchevêtrés, Jusqu’à ce qu’ils vinrent à toi dans ta demeure, Et t’ont fait goûté à la mort avec leur épées funestes, Cherchant la victoire de la religion de leur prophète Quelconque en soit le prix.
ابن إسحاق; ابن هشام, سيرة ابن هشام ت السقا, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, p. 273-276, https://app.turath.io/book/23833
Abou Ja’far ( At-Tabari) dit : Cette année , il est annoncé que le meurtre d’Abou Rafi’ eut lieu.La raison de ce meurtre était qu’il avait pris le parti de Ka’b Al-Ashraf contre le Messager de Dieu.Le Messager de Dieu a dit d’envoyer ‘Abd Allah Ibn ‘Atik contre lui en plein milieu du mois de Joumada Al-Akhirah ( qui commençait le 19 Novembre 624). Selon Haroun Ibn Ishaq Al-Hamdani—Mous’ab Ibn Miqdam—Isra’il—Abou Ishaq—Al Bard’ : Le Messager de Dieu envoya certains des Ansars sous le commandement d’Abd Allah Ibn Ouqbah ou ‘Abd Allah Ibn ‘Atik contre Abou Rafi’ le Juif qui était dans le Hijaz.Abou Rafi’ avait l’habitude d’insulter et de faire du tort au Messager de Dieu.Il vivait dans sa forteresse du Hijaz. Lorsque la fête des musulmans touchait à sa fin, comme le soleil se couchait et que les gens récupéraient leurs troupeaux, ‘Abd Allah Ibn ‘Ouqbah ou ‘Abd Allah Ibn ‘Atik dit aux autres « Restez où vous êtes, et je vais aller amadouer le garde , en espérant qu’il me laisse entrer » Il réussit à pénétrer les lieux et , lorsqu’il était près de la porte, il s’enveloppa dans son manteau tandis qu’il se rassurait.Les autres personnes étaient entrées et le gardien l’appela « Toi là , si tu veux entrer, alors entre , car je vais fermer la porte » « J’entrai « il dit « et je me cachai dans l’enclos d’un âne » Lorsque tout le monde fut à l’intérieur, l’homme ferma la porte et accrocha les clés sur un piquet en bois.J’allai vers les clés, les pris et ouvris la porte.Abou Rafi’ se tenait en compagnie de ses hôtes en plein souper, et lorsque ses invités quittèrent les lieux je m’approchai de lui.À chaque fois que j’ouvrais une porte , je la refermais derrière moi de l’intérieur, me disant intérieurement « s’ils s’aperçoivent de ma présence, ils ne pourront pas m’atteindre avant que je le tue » Lorsque je fus près de lui, il était dans une pièce sombre avec sa famille.Comme je ne savais pas où il était exactement dans la pièce, je dis « Abou Rafi’ ! » et il répondit « Qui est là ? » je me précipitai vers le son et lui donnai un coup avec mon épaule, mais j’étais dans un état de confusion et je ne touchai rien.Il poussa un cri et je quittai la pièce mais restai à portée de main. Alors je revins et dis « Quel était ce bruit Abou Rafi’ ? » « Mince » dit-il « il y a un homme dans la maison qui m’a frappé avec son épée » alors je le frappai et l’assaillis à plusieurs reprises mais je ne pus pas le tuer, donc je lui enfonçai le bout de mon épée dans l’estomac jusqu’à ce qu’il sortit par son dos.À cet instant , je savais que je l’avais tué, et je rouvris les portes une par une jusqu’à atteindre un escalier.Pensant que j’avais atteint le sol , je posai mon pied mais je tombai et me cassai la jambe à la lueur de la pleine lune.Je bandai ma jambe avec un turban et repris mon chemin.Finalement, me retrouvant assis devant la porte, je me dis « Par Dieu, je ne partirai pas cette nuit tant que je saurais pas si je l’ai tué ou pas »Alors le coq chanta , et le héraut annonçant sa mort se leva au dessus du mur et dit « J’annonce la mort d’Abou Rafi’ , le bienfaiteur des gens du Hijaz » J’allai chez mes compagnons et dis « Délivrance ! Dieu a tué Abou Rafi’ » Puis je me rendis chez Le Prophète et lui communiqua la nouvelle, et il dit « Étends ta jambe ! » Lorsque je l’étendis, il la caressa , et c’était comme si je n’avais jamais eu aucune douleur » Abou Ja’far (At-Tabari) dit : Concernant Al-Waqidi, il affirme que cette expédition envoyée par le Messager de Dieu contre Abou Rafi’ Sallam Ibn Al Houqayd avait été effectuée au cours de la quatrième année de l’Hégire pendant le mois de Dhoul-Hijjah ( qui commence le 4 May 626) et ceux qui s’y rendirent et le tuèrent étaient Abou Qatada , ‘Abd Allah Ibn ‘Atik, Mas’oud Ibn Sinan, Al-Aswad Ibn Khouza’i et ‘Abd Allah Ibn Ounays. Selon Ibn Houmayd—Salamah—Ibn Ishaq : Sallam Ibn Abi Al-Houqayq , qui était Abou Rafi’ était l’un de ceux qui avaient rassemblé les coalisés contre le Messager de Dieu. Al-Aws avait tué Ka’b Ibn Al-Ashraf avant la bataille de Ouhoud en raison de son inimitié envers le Messager de Dieu et pour avoir monté les gens contre ce dernier, ainsi Al-Khazraj demanda la permission au Messager de Dieu de tuer Sallam Ibn Abi Al-Houqayq, qui se trouvait à Khaybar et le Messager de Dieu approuva.
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 493-495, https://app.turath.io/book/9783
Sans quoi , il l’aura découpée au cours de la nuit. » Assez !Assez ! »Nous sortîmes immédiatement.’Abd Allah Ibn ‘Atik avait une mauvaise vue et il tomba dans l’allée des escaliers, se foulant gravement la jambe.Nous l’aidâmes à se lever, l’emmenâmes à une de leurs sources d’eau et y entrâmes.Ils(=nos poursuivants) allumèrent des torches et nous cherchèrent dans chaque coin et recoin , mais à la fin ils abandonnèrent tout espoir de nous trouver et revinrent chez leur maître, se rassemblant autour de lui alors qu’il gisait allongé en train de mourir.Nous nous dîmes » Comment allons nous savoir que l’ennemi de Dieu est mort ? » L’un de nous dît « Je vais aller vérifier pour vous » Il partit et se mélangea à la foule.Il dît plus tard « Je l’ai trouvé avec des gens parmi les Juifs , et avec sa femme, qui tenait une lampe dans sa main et le regardait .Alors elle s’adressa à eux « Par Dieu j’ai reconnu la voix d’Ibn ‘Atik , mais je pense que je me suis trompée et je me suis dit « Comment Ibn ‘Atik peut être sur ces terres ? » Puis elle se tourna vers lui en le regardant et dît « Par le Dieu des Juifs, il est mort »Je n’avais jamais entendu de mots plus satisfaisants, dît notre compagnon. « Il revint vers nous et nous mis au courant de l’évènement.Nous portâmes notre compagnon blessé, allâmes chez le Messager de Dieu et lui dîmes que nous avions tué l’ennemi de Dieu.Nous étions en désaccord en sa présence à propos du meurtre d’Ibn Abi Al-Houqayq, chacun de nous revendiquant de l’avoir fait.Le Messager de Dieu dît alors « Apportez vos épées « et quand nous lui apportâmes il les regarda et dît « Cette épée d’Abd Allah Ibn Ounays l’a tué.Je peux voir les marques laissées par les os dessus. »
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 496-497, https://app.turath.io/book/9783, See Also Ishaq:483
L'assassinat de Ka’b bin Ashraf
Lorsqu’un gentilhomme est appelé au cours de la nuit, même si c’est pour être transpercé avec une lance, il se doit de répondre à l’appel.
Muhammad dît à ses compagnons » Lorsqu’il se baissera , je passerai mes mains en direction de sa tête et quand je le saisirai subitement , vous devrez exécuter votre devoir ».Donc lorsqu‘il s’abaissa et que l’autre tint son manteau sous son bras, ils lui dirent « Nous sentons une très belle odeur émanant de toi » Il dît « Oui, j’ai avec moi une maîtresse qui est la plus aguerrie en fragrance parmi les femmes d’Arabie » Il dît « Permets moi de sentir( l’odeur de ses cheveux ) » Il dît « Oui vous pouvez sentir » .Alors il l’attrapa et sentit ses cheveux. Ensuite il dît « Permets moi de le sentir à nouveau » Puis il saisit subitement sa tête et dît à ses compagnons « Faites votre travail » et ils le tuèrent.Ils ont laissé Ka’b prostré là, (Après sa chute Al-Nadir a été transporté) Épée en main nous l’avons découpé Sur ordre de Muhammad lorsqu’il envoya secrètement la nuit, Le frère de Ka’b aller chez Ka’b. Il le séduisit et l’abattit par tromperie Mahmoud était digne de confiance, chauve.
Hassan Ibn Thabit, mentionnant le meurtre de Ka’b et de Sallam Ibn Abou’l Houqayq dît :
Quelle belle équipe tu rencontras Ô Ibnou’l Houqayq, Et toi aussi Ibnou’l-Ashraf, Voyageant de nuit avec leur épées Chauves comme des lions dans leur antre de la jungle Jusqu’à ce qu’ils vinrent chez toi dans tes quartiers Et te firent goûter la mort avec leurs épées funestes Cherchant la victoire pour la religion de leur prophète Considérant leurs vies et richesse comme négligeables.
ابن إسحاق; ابن هشام, سيرة ابن هشام ت السقا, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 57-58, https://app.turath.io/book/23833
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, p. 491, https://app.turath.io/book/9783
See Also Ishaq 368
Après la défaite des Qouraysh lors de la bataille de Badr , le Messager avait envoyé Zayd Ibn Haritha vers les quartiers inférieurs et ‘Abdoullah Ibn Rawaha vers les hauts quartiers , pour communiquer aux musulmans de Médine la victoire de Dieu et que les polythéistes avaient été tués. ‘Abdoullah Ibn al Moughith Ibn Abou Bourda Az-Zafari et ‘Abdoullah Ibn Abou Bakr Ibn Muhammad Ibn ‘Amr Ibn Hazm et ‘Asim Ibn ‘Oumar Ibn Qatada et Salih Ibn Abou Oumama Ibn Sahl me donnèrent chacun une partie de l’histoire suivante : Ka’b Ibn Al-Ashraf qui était un des membres des Tayyi’ de la sous branche des Bani Nabhan, dont la mère était membre de la tribu des Bani An-Nadir, lorsqu’il entendit les nouvelles , il dît « Est-ce vrai ? Est-ce que Muhammad a vraiment tué ceux que ces deux hommes mentionnent ? » (C’est-à-dire Zayd et ‘Abdoullah Ibn Rawaha ).Ce sont les nobles des Arabes et des hommes de rang royal ; Par Dieu , si Muhammad a fait massacrer ces gens « ils valent mieux morts plutôt que vivants ». Lorsque l’ennemi de Dieu eut la certitude que la nouvelle était vraie , il quitta la ville et alla à La Mecque pour rester avec Al-Mouttalib Ibn Abou Wada’a Ibn Doubayra Ash-Sahmi , qui était marié à ‘Atika bint Abou’l-‘Is Ibn Oumayya Ibn ‘Abdou Shams Ibn ‘Abdou Manaf. Elle l’emmena et le divertit avec hospitalité.Il commença à invectiver le Messager d’Allah et à réciter des vers dans lesquels il se lamentait des Qouraysh qui avaient été jetés dans le puit après avoir été massacrés pendant la bataille de Badr.Il récitait de la poésie. Ensuite il composa des vers galants d’une nature insultante sur les femmes musulmanes.Le Messager d’Allah dit (selon ce que ‘Abdoullah Ibn Al Moughith Ibn Abou Bourda me dit) « Qui me débarrassera d’Ibnou’l Ashraf ? »Muhammad Ibn Maslama, frère des Bani Abdou’l Ashhal , dît « Je vais m’occuper de lui pour toi, Ô Messager de Dieu , je vais le tuer » Il dît « Fais ainsi si tu en es capable » Ainsi Muhammad Ibn Maslama y retourna et attendit pendant trois jours sans manger ni boire, sauf ce qui lui était absolument nécéssaire.Lorsque le Messager en fut informé , il le fit venir et lui demanda pour quelle raison il avait cessé de boire et de manger.Il répondit qu’il lui avait donné une garantie et qu’il ne savait pas s’il serait capable de l’honorer.Le messager d’Allah dît « Tout ce qui t’incombe est que tu dois essayer » Il dît « Ô Messager d’Allah , Nous aurons à dire des mensonges » Il répondit « Dis ce que tu veux, car tu es dispensé de dire la vérité dans cette affaire » Ce sur quoi lui et Silkan Ibn Salama Ibn Waqsh qui était Abou Na’ila , l’un des Bani ‘Abdoul-Ashhal, frère adoptif de Ka’b , et ‘Abbad Ibn Bishr Ibn Waqsh , et Al-Harith Ibn Aous Ibn Mou’adh des Bani ‘Abdoul-Ashhal et Abou ‘Abs Ibn Jabr des Bani Haritha avaient conspiré ensemble et envoyé Silkan chez l’ennemi de Dieu , Ka’b Ibn Ashraf , avant qu’ils se rendirent chez lui. Il lui parla pendant un moment et ils se récitèrent mutuellement de la poésie, car Silkan aimait la poésie. Alors il dît « Ô Ibn Ashraf, je suis venu te voir à propos d’un sujet dont je veux te parler et à propos duquel je souhaite que tu gardes le secret » « Très bien « répondit-il.Il poursuivit «L’arrivée de cet homme est une grande épreuve pour nous.Cela a provoqué l’hostilité des Arabes et ils sont en train de se liguer contre nous.Les routes sont devenues infranchissables si bien que nos familles sont dans le besoin et souffrent de la privation, et nous et nos familles sont en grande détresse » Ka’b répondit « Par Allah , je persiste Ô Ibn Salama , que les choses dont je t’avertis vont se produire » Silkan lui dît « Je veux que tu nous vendes de la nourriture et nous te donnerons une garantie de sécurité et tu feras des affaires fructueuses dans ce domaine » Il répondit « Est-ce que tu me donneras tes fils comme garantie?» Il dît « Tu nous insultes.J’ai des amis qui partagent mon opinion et je vais les amener chez toi de sorte que tu pourras faire des affaires avec eux et agir généreusement, et nous te donnerons assez d’armes comme garantie solide. » Le but de Silkan était qu’il ne fasse pas attention à la vue d’armes lorsqu’ils les leurs apporteraient. Ka’b répondit « Les armes sont une bonne garantie » Ce sur quoi Silkan retourna chez ses compagnons, leur raconta ce qui s’était passé, et leur donna l’ordre de prendre leurs armes.Ensuite ils s’en allèrent, se réunirent et rendirent visite au Messager d’Allah.
Thaur Ibn Zayd , d’Ikrima , d’Ibn ‘Abbas me dît que le Messager marchait avec eux depuis Baqi’oul-Gharqad.Puis il les envoya en disant « Allez-y au nom de Dieu ; Dieu les aide » Ceci étant dit , il retourna dans sa maison.À présent c’était une nuit de pleine lune et ils reprirent leur route jusqu’à atteindre son château, et Abou Na’ila l’appela à voix haute.Il venait juste de se marier , et il s’était mis sous sa couverture, et sa femme en avait pris le bout et dît « Tu es en guerre, et ceux qui sont en guerre ne sortent pas à cette heure » Il répondit « C’est Abou Na’ila .S’il m’avait trouvé en train de dormir qu’il ne m’aurait pas réveillé » Elle lui répondit « Par Dieu , je peux sentir le mal dans sa voix » Ka’b répondit « Même si l’appel était pour recevoir un coup de poignard un homme courageux se doit d’y répondre ». Puis il descendit et leur parla pendant un moment, tandis qu’ils discutaient avec lui. Ensuite Abou Na’ila dît « Nous accompagnerais-tu pour une promenade chez Shi’b Al-‘Ajouz, si bien que nous pourrions parler le reste de la nuit ? » , « Si vous voulez » leur répondit-il, donc ils sortirent pour marcher ensemble ; et après un instant Abou Na’ila passa sa main dans ses cheveux.Ensuite il sentit sa main et dît « Je n’ai jamais senti quelque chose d’aussi bon » Ils marchèrent davantage et il fît la même chose au point où Ka’b ne suspecta rien de mauvais.Ensuite après un silence il le fit une troisième fois , et poussa un cri « Châtiez l’ennemi de Dieu !! « Ainsi ils le frappèrent, et leurs épées s’affrontèrent au dessus de lui sans effet.Muhammad Ibn Maslama dît « Je me souvins de ma dague lorsque j’ai vu que nos épées étaient inutiles et je l’ai saisi.Pendant ce temps l’ennemi de Dieu avait fait tellement de bruit que chaque forteresse autour de nous montrait des lumières.Je l’enfonçai dans la partie inférieure de son corps, puis je l’abaissai jusqu’à atteindre ses parties intimes, et l’ennemi de Dieu tomba au sol. Al-Harith avait été blessé , soit à la tête soit au pied, l’une de nos épées l’avait touché. Nous nous quittâmes les lieux ,passant devant les Bani Oumayaa Ibn Zayd et ensuite les Bani Qourayza et Bou’ath jusqu’à ce que nous nous rendîmes chez les Harra de Al ‘Ourayd.Notre ami Al-Harith traînait derrière , affaibli par la perte de sang ,donc nous l’attendîmes pendant un moment jusqu’à ce qu’il monta, suivant nos pas.Nous le portâmes et l’amenâmes vers le Messager d’Allah à la fin de la nuit.Nous le saluâmes alors qu’il était en train de prier , et il vint nous voir , et nous l’informâmes que nous avions tué l’ennemi de Dieu.Il cracha sur les blessures de notre camarade et nous retournâmes auprès de nos familles respectives.Notre assaut sur l’ennemi de Dieu jeta la terreur parmi les Juifs , et il n’y eut pas de Juif à Médine qui ne craignit pas pour sa vie. »
ابن إسحاق; ابن هشام, سيرة ابن هشام ت السقا, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 51-56, https://app.turath.io/book/23833
La tentative d'assassinat d'Abu Sufyan
Abou Soufyan était le commandant des forces mecquoises.
L’histoire de ‘Amr Ibn Oumayyah al-Damn, lorsqu’il fût envoyé par le Messager d’Allah pour tuer Abou Soufyan Ibn Harb. Lorsque les hommes que le Prophète avait envoyé à ‘Adal et Al-Qarah furent tués à al-Rji’ et que les nouvelles vinrent au Messager d’Allah, il envoya ‘Amr Ibn Oumayyah al-Damn et un des Ansars à La Mecque, leur ordonnant de tuer Abou Soufyan Ibn Harb. Selon Ibn Houmayd , d’après Salamah Ibn Al-Fadl, d’après Muhammad Ibn Ishaq, d’après Ja’far Ibn Al-Fal Ibn al-Hasan Ibn ‘Amr Ibn Oumayyah Al-Damri,d’après son père, d’après son grand-père, c’est-à-dire ‘Amr Ibn Oumayyah, le récit est le suivant : Après la mort de Khoubayb et de ses compagnons , le Messager d’Allah m’envoya avec un des Ansars, disant « Rendez-vous chez Abou Soufyan Ibn Harb et tuez le » Mon compagnon et moi prirent la route.J’avais un chameau tandis que lui non, et il avait une faiblesse au pied , donc je le portai sur mon chameau jusqu’à ce que nous atteignîmes la vallée de Ya’jaj. Puis nous attachâmes notre chameau au pied d’un ravin et escaladâmes.Je dis à mon compagnon « Viens avec moi dans la maison d’Abou Soufyan, comme je vais le tuer.Tu montes la garde , et si une patrouille vient ou que quelque chose te met en alerte , retourne au chameau , monte dessus , retourne à Médine, et rends toi auprès du Messager d’Allah et dis lui ce qui s’est passé.Tu peux me laisser à mon sort , car je connais bien le chemin, je suis brave et j’ai des jambes solides ». Lorsque nous fûmes rentrés à La Mecque j’avais avec moi comme une seconde plume d’aigle ,c’est-à-dire sa dague , qui était prête à tuer quiconque se dresserait devant moi.Mes compagnons me dirent « Commencerions nous par faire le tawaf ( = sept fois la circumambulation autour de la Ka’ba) et prier deux rak’ahs ? » Je lui répondis « Je connais mieux les gens de La Mecque que toi.Lorsqu’il fait nuit, ils aspergent leurs jardins avec de l’eau et s’y assoient ; et je suis plus connu ici que le loup blanc « Mais il continua de m’enquiquiner jusqu’à ce que nous nous rendîmes à la Ka’ba, fîmes le tawaf, et priâmes deux rak’ahs. Lorsque nous sortîmes nous passâmes devant un groupe d’hommes assis ensemble, et l’un d’eux me reconnut et m’interpella du plus fort de sa voix « C’est ‘Amr Ibn Oumayyah ! » Les Mecquois se précipitèrent sur nous, disant « Par Allah, ‘Amr Ibn Oumayyah n’est pas venu ici dans un but bienveillant ! Par le Dieu par lequel nous jurons, il n’est jamais venu ici sauf dans des desseins malveillants ! » (‘Amr était un coupe-jarret et un desperado avant d’accepter l’Islam) Ils prirent la route à notre poursuite et je lui dis « Allons nous-en !C’est justement ce dont je redoutais ! Nous n’arriverons jamais jusque chez Abou Soufyan , donc sauvons notre peau » Nous nous enfuîmes à toute vitesse, empruntâmes le chemin des collines, et nous cachâmes dans une grotte, où nous passâmes la nuit. De cette façon nous les distançâmes, et ils durent revenir sans nous.Alors que nous entrâmes dans la grotte, je cachai l’entrée avec des pierres, disant à mon compagnon « Attendons jusqu’à ce que les huées et les cris s’évanouissent ; ils vont certainement partir à notre recherche le reste de la nuit et toute la journée de demain jusqu’au soir » J’étais toujours dans la grotte quand , par Dieu ,’Outhman Ibn Malik Ibn ‘Oubayd Allah Al-Taymi apparut chevauchant fièrement son cheval.Il s’approchait de plus en plus jusqu’au point où il atteignit l’entrée de la grotte où nous étions.Je dis à mon compagnon « C’est Ibn Malik.Par Dieu, s’il nous voit, il va informer tout le monde à La Mecque de notre présence ! » Alors je sortis et je le poignardai à la poitrine avec ma dague.Il poussa un cri que tous les Mecquois entendirent et ils vinrent vers lui pendant que je retournai à ma cachette, rentrai à l’intérieur et dis à mon compagnon « Reste où tu es ! » Les Mecquois se précipitèrent en direction du cri, et le trouvèrent à l’article de la mort.Ils lui demandèrent qui l’avait blessé » ‘Amr Ibn Oumayyah « il répondit avant de mourir.Ils n’arrivèrent pas à trouver où nous étions, et dirent simplement « Par Dieu , nous savions qu’il n’était pas venu pacifiquement » La mort de leur compagnon fit obstacle à leur recherche ,car ils l’emportèrent.Nous restâmes dans la grotte pendant deux jours jusqu’à ce que la chasse prit fin et ils se rendirent à Al-Tan’im où la croix de Khoubayb était.Mon compagnon me dît « Devons nous retirer Khoubayb de cette croix ? Où est-il ? » Je dis « Tu le vois par ici » il répondit » Très bien » je dis « mais laisse moi m’en occuper , et reste à bonne distance de moi » La croix était surveillée par un garde , donc je dis à l’Ansar « si tu crains quoi que ce soit, va en direction du chameau , prends le et retourne chez le Messager d’Allah et raconte lui ce qui s’est passé » Je me rendis rapidement à la croix de Khoubayb ,le déliai , et le portai sur mon dos, mais j’avais à peine fait quarante pas qu’ils me surprirent .Aussitôt je le jetai au sol, et je n’oublierai jamais le bruit de son corps lorsqu’il tomba. Ils me coururent après et je pris le chemin en direction de Al-Safra et réussis à les semer.Ils revinrent sur leurs pas, pendant que mon compagnon prit le chemin vers le chameau , le chevaucha et retourna chez le Prophète en lui racontant ce qui nous était arrivé.Je continuai à pied jusqu’à ce que me trouvai au dessus de Ghalil Dajnan.C’est là que je rentrai dans une grotte avec mon arc et mes flèches.Tandis que j’étais à l’intérieur un grand homme borgne de la tribu des Banou Al-Dil Ibn Bakr vint guidant des moutons.Il dît « Qui est là ? » et je répondis « Un des Banou Bakr » Il dît « Je suis des Banou Bakr , je suis un des Banou Al-Dil » Ensuite il s’allongea près de moi , et se mit à fredonner :
Je ne serai pas musulman aussi longtemps que je vivrai Et je ne croirai pas dans la foi des musulmans.
Je dis « Tu verras bientôt ! » Un peu avant que le bédouin s’endormit et commença à ronfler, je m’approchai de lui et le tuai de la façon la plus effrayante que personne n’ai jamais fait.Je me penchai sur lui, collai le bout de mon arc dans son œil voyant, et l’enfonçai jusqu’à ce qu’il atteignit l’arrière de son coup.Après quoi je pris la fuite comme une bête apeurée et je pris les grands chemins comme un aigle , fuyant pour sauver ma vie.D’abord j’arrivai dans tel et tel village , puis à Rakoubah, et puis à Al-Naqi’.A cet endroit il y avait deux Mecquois que Qouraysh avait envoyés pour espionner comment les choses se déroulaient avec le Messager d’Allah.Je les reconnus et les appelai à se rendre. » Devrions-nous nous rendre auprès de toi ? » Qu’ils dirent ; alors je décochai une flèche sur l’un d’eux et le tua, et ensuite j’appelai l’autre à se rendre.Il obtempéra et je l’attachai et l’emmenai chez le Messager d’Allah.
Selon Houmayd , d’après Salamah , d’après Ibn Ishaq , d’après Soulayman Ibn Wardan , d’après son père, d’après ‘Amr Ibn Oumayyah : Lorsque je vins à Médine, je passai devant des anciens des Ansars « Par Allah « dirent-ils « c’est ‘Amr Ibn Oumayyah ! » Des garçons entendirent ce qu’ils disaient et se précipitèrent chez le Messager d’Allah pour lui dire.J’avais attaché les mains de mes prisonniers ensembles avec la corde de mon arc, et le Messager d’Allah le regarda et se mit à rire au point où on pouvait voir ses dents du fonds. Ensuite il me posa des questions et je lui dis ce qui s’était passé. » Bon travail » qu’il dît et il pria pour ma bénédiction.أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 542-545, https://app.turath.io/book/9783
Selon ‘Ali Ibn Nasr Ibn ‘Ali and ‘Abd Al-Warith Ibn ‘Abd As-Samad Ibn ‘Abd Al-Warith, d’après ‘Abd As-Samad Ibn ‘Abd Al-Warith, d’après son père, d’après Aban Al ‘Attar-Hisham Ibn ‘Urwah « ‘Urwah a écrit à ‘Abd Al-Malik Ibn Marwan ce qui suit : Tu m’as écrit pour me demander à propos d’Abou Soufyan ainsi que les circonstances de son expédition.Abou Soufyan Ibn Harb vint de Syrie avec à sa tête presque soixante dix cavaliers de tous les clans de Qouraysh.Ils avaient fait du commerce en Syrie et ils venaient tous ensemble avec leur argent et leurs marchandises.Le Messager d’Allah et ses compagnons en furent informés.C’était après que le combat eût éclaté entre eux et que des gens furent tués, incluant Ibn Al-Hadrami à Nakhlah et certains parmi les Qouraysh avait été faits prisonniers, incluant l’un des fils d’Al-Moughirah et leur mawla(=tuteur ) Ibn Kaysan.Les responsables étaient ‘Abd Allah Ibn Jahsh et Waqid, les confédérations de l’équipe des ‘Adi Ibn Ka’b, ensemble avec d’autres compagnons du Messager d’Allah que ce dernier avait envoyés avec ‘Abd Allah Ibn Jahsh. Cet incident avait provoqué une situation de guerre entre le Messager d’Allah et les Qorayshites et c’était le début de l’affrontement au cours duquel ils s’infligèrent mutuellement des dommages et des victimes, cela prit place avant qu’Abou Soufyan et ses compagnons eurent pris la route en direction de la Syrie. Par la suite Abou Soufyan et les cavaliers de Qouraysh qui étaient avec lui revinrent de Syrie, en suivant les routes côtières.Lorsque le Messager d’Allah en fut informé ,il appela tous ses compagnons et leur parla de la richesse qu’ils possédaient et de leur nombre réduit.Les musulmans partirent sans le moindre équipement avec Abou Soufyan et ses cavaliers.Ils ne pensaient pas qu’ils représentaient un butin facile et ne voyaient pas qu’il y aurait une grande bataille lorsqu’ils se rencontreraient.C’est à ce propos que Dieu révéla « Et vous avez désiré que d’autres gens armés fassent partie des vôtres ».
Lorsque Abou Soufyan entendit que les compagnons du Messager d’Allah étaient sur le point de l’intercepter , il envoya aux Qorayshites le message suivant : « Muhammad et ses compagnons vont intercepter notre caravane , donc protégez votre marchandise « Lorsque les Qorayshites entendirent cela , vu que tous les clans de Ka’b Ibn Lou’ayy étaient représentés dans la caravane d’ Abou Soufyan , les gens de La Mecque se précipitèrent vers celle-ci.Les corps des hommes furent tirés des clans compris dans les Banu Ka’b Ibn Lou’ayy mais ne contenaient aucun membre du clan de ‘Amir, sauf pour certains du sous clan de Malik Ibn Hisl. Ni le Messager d’Allah ni ses compagnons n’entendirent quoi que ce soit concernant cette force venue de La Mecque jusqu’à ce que Le Prophète atteignit Badr, qui était sur la route de ces cavaliers de Qoraysh qui avaient pris la route côtière en direction de la Syrie.Abou Soufyan se replia alors de Badr et resta sur la route côtière, car il craignait une embuscade à Badr.أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 421-422, https://app.turath.io/book/9783
See Also Ishaq:289
Le meurtre d'Asma' Bint Marwan
Elle appartenait aux Banou Oumayya Ibn Zayd.Lorsque Abou ‘Afak fut tué elle montra son mécontentement. D’après ’Abdoullah Ibn Al-Harith Al-Foudayl , d’après son père , il dît qu’elle était mariée à un homme des Banu Khatma appelé Yazid Ibn Zayd.Insultant l’Islam et ses adeptes elle dît : Je méprise les Banu Malik et les Al-Nabit, Et les ‘Aouf et les Banu Al-Khazraj. Vous obéissez à un étranger qui n’est pas des vôtres, Un qui n’est ni de Mourad ni de Madhhij. Attendez-vous quelque bien de lui après les meurtres de vos chefs Comme un affamé attendant le bouillon d’un cuisinier ? N’y a-t-il pas un fier homme qui l’attaquerait par surprise Et taira les espoirs de ceux qui attendent quelconque objet de lui ?
Hassan Ibn Thabit lui répondit : Les Banu Wa’il les Banu Waqif et les Khatma Sont inférieurs aux Banu Al-Khazraj. Lorsqu’elle appelait le malheur sur elle-même pendant ses lamentations, Car la mort est en chemin. Elle a suscité un homme d’origine glorieuse, Noble dans ses sorties et ses entrées. Avant minuit il la fit baigner dans son sang, morte Et ne lui a fait subir aucune culpabilité.
Lorsque le Messager d’Allah entendit ce qu’elle avait dit, il dît « Qui me débarrassera de la fille de Marwan ? « ‘Umayr Ibn ‘Adiy Al Khatmi qui était avec lui l’entendit et cette même nuit il alla dans sa maison et la tua.Au matin il vint chez le Messager d’Allah et lui dît ce qu’il avait fait et le Messager d’Allah lui dît « Tu as aidé Allah et son Messager Ô ‘Umayr ! » Lorsqu’il demanda s’il aurait à supporter quelque conséquence fâcheuse, le Messager d’Allah dît « Deux boucs ne se cogneront pas mutuellement la tête la concernant » , puis ‘Umayr rentra parmi les siens. À présent il y avait une grande agitation parmi les Banu Khatma ce jour-ci concernant l’affaire de Bint Marwan.Elle avait cinq fils, et lorsque ‘Umayr se rendit chez eux sur ordre du Messager d’Allah, il dît « J’ai tué Bint Marwan, une des Banu Khatma.Résistez moi si vous le pouvez ; ne me faîtes pas attendre ».C’était le premier jour où l’Islam était devenu puissant parmi les Banu Khatma ; avant cela , ceux qui étaient musulmans se cachaient.Le premier d’entre eux à accepter l’Islam était ‘Umayr Ibn ‘Adiy qui était appelé « Le Lecteur » et ‘Abdoullah Ibn Aous et Khuzayma Ibn Thabit.Le jour suivant que Bint Marwan fut tuée les hommes des Banu Khatma devinrent musulmans parce qu’ils avaient vu la puissance de l’Islam.
ابن إسحاق; ابن هشام, سيرة ابن هشام ت السقا, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 636-638, https://app.turath.io/book/23833
Le meurtre du Roi du frère de Doumah
Lorsque le Messager d’Allah convoqua Khalid Ibn Al-Walid et l’envoya chez Ukaydir à Doumah, c’était Ukaydir Ibn ‘Abd Al-Malik , un homme de Kindah qui était un roi de Doumah et un chrétien. Le Messager d’Allah dît à Khalid qu’il le trouverait en train de chasser des vaches sauvages. Khalid Ibn al-Walid avançait à cheval jusqu’à ce qu’il devint perceptible depuis sa forteresse.C’était une nuit d’été, à la lumière de la lune, et Ukaydir était sur le toit de sa terrasse avec sa femme.Les vaches sauvages frottaient la porte du palace avec leurs cornes pendant toute la nuit.Sa femme lui demanda s’il avait déjà vu quelque chose comme cela, il lui répondit « Non en effet ». « Qui le permettrait ? » Il répondit « Personne »Il descendit et appela son cheval, qui était sellé.Un groupe d’hommes de sa famille, parmi eux son frère Hassan, prirent leurs lances de chasse, montèrent sur leurs chevaux et partirent.Sur leur chemin ils rencontrèrent la cavalerie du Messager d’Allah, et Ukaydir fut saisi et son frère Hassan fut tué.Hassan portait une robe soyeuse de brocart tissée avec de l’or en forme de feuilles de dattier.Khalid s’enroula avec et l’envoya chez le Messager d’Allah avant son arrivée.
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 3, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 108-109, https://app.turath.io/book/9783
L'assassinat de 'Amr Ibn Jihash
ابن إسحاق; ابن هشام, سيرة ابن هشام ت السقا, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, p. 192, https://app.turath.io/book/23833
L'assassinat de Khalid Ibn Sufyan
Le Messager d’Allah m’a appelé et m’a dit « J’ai appris que Khalid Ibn Soufyan Ibn Noubayb Al-Houdhali est en train de constituer une force armée pour m’attaquer.Il est soit à Nakhlah soit à ‘Uranah , donc rends toi chez lui et tue le »Je répondis « Ô Messager d’Allah décris le moi si bien que je pourrai le reconnaître » Il dît « Lorsque tu le verras il te fera penser à Satan. Un signe (certain) entre lui et toi est que lorsque tu le verras tu sentiras une frémissement » Je sortis ,mis ma main sur ma ceinture, jusqu’à ce que je vins à lui pendant qu’il était dans son palanquin avec des femmes, cherchant un endroit où faire halte au moment de la prière de l’après-midi.Lorsque je le vis , je vis que la description que le Messager d’Allah avait faite correspondait.J’avançai vers lui, mais craignant qu’il y ait une tension entre nous deux qui m’aurait distrait de la prière, donc je priai, faisant des mouvements avec ma tête alors que je marchais vers lui. Lorsque je fus en face de lui, il demanda qui j’étais et je répondis « Un Arabe qui vient vers toi parce qu’il a entendu parler de toi et que tu réunis une armée contre son ami (c’est-à-dire Muhammad) », Il répondit « Oui, je suis cet homme là » Je marchai une courte distance vers lui et lorsqu’il fût possible, je le frappai avec mon épée et le tuai.Puis je partis, laissant ses femmes se jeter sur lui.Lorsque je revins chez le Messager d’Allah et que je saluai, il me regarda et demanda « Est-ce que l’objectif est accompli ? » Je répondis » Je l’ai tué » , »Tu as dit la vérité » qu’il répondit .Ensuite il se leva et alla vers sa maison puis me tendit un bâton, en disant « Garde ce bâton avec toi Ô ‘Abdallah Ibn Unays » Lorsque je sortis avec ,les gens me demandèrent quel était ce bâton.Je leur dis que le Messager d’Allah me l’avait donné et m’avait demandé de le garder avec moi.Ils me dirent de retourner le voir et de lui demander la raison à cela.Donc je retournai le voir et lui demandai » Ô Messager d’Allah , pour quelle raison m’as-tu donné ce bâton ? » Il répondit « C’est un signe entre toi et moi pour le jour de la résurrection.Il y aura des hommes à ce moment qui porteront des bâtons attachés à leurs tailles (ce qu’on appelle « Al-Moutakhassiroune ») » ‘Abdallah , attacha en conséquence le bâton à son épée , où il resta avec lui jusqu’à sa mort , lorsqu’il ordonna que ce bâton soit attaché à son corps avec le linceul et enterré avec lui.
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 3, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 156-157, https://app.turath.io/book/9783
Le meurtre de Khoubaib
Le Messager d’Allah envoya une expédition de dix hommes comme espions sous les leadership d’Asim Ibn Thabut Al-Ansari , le grand-père d’Asim Ibn Umar Al-Khattab. Ils prirent la route jusqu’à ce qu’ils atteignirent Hadaa, un endroit entre ‘Usfan et La Mecque, et la nouvelle de leur arrivée vint aux oreilles d’une branche de la tribu de Hudhail appelée Bani Lihyan. Environ deux cents hommes , qui étaient tous des archers, se précipitèrent pour suivre leurs traces jusqu’à ce qu’ils trouvèrent l’endroit où ils avaient mangé des dattes qu’ils avaient emmenées avec eux de Médine.Ils dirent « Ce sont des dattes de Yathrib (c’est-à-dire Médine) » et ils continuèrent à suivre leurs traces lorsque ‘Asim et ses compagnons virent leurs poursuivants , ils montèrent sur une place élevée et les infidèles les encerclèrent. Les infidèles leurs dirent « Descendez et rendez-vous,et nous promettons et vous garantissons que nous ne tuerons aucun d’entre vous » ‘Asim Ibn Thabit , le chef de l’expédition dît « Par Allah ! Je ne descendrai pas sous la protection des infidèles.Ô Allah ! Envoie tes nouvelles au Prophète. Puis les infidèles leurs lancèrent des flèches jusqu’à faire d’Asim et de ses six hommes des martyrs, et trois hommes descendirent en acceptant leur promesse et la convention, et il y avait Khoubaib Al Ansari et Ibn Dathina et un autre homme.Donc, lorsque les infidèles les capturèrent, ils défirent les cordes de leurs arcs et les attachèrent. Lorsque le tiers (des captifs) dît « C’est la première trahison.Par Allah !Je n’irai pas avec toi.Nul doute, notamment les martyrs, ont donné le bon exemple » Ensuite ils le tirèrent et essayèrent de le forcer à les accompagner, mais , comme il refusait , ils le tuèrent.Ils prirent Khoubaib et Ibn Dathina avec eux et les vendirent (comme esclaves) à La Mecque (ainsi que tous ceux qui furent présents) après la bataille de Badr.Khoubaib fut acheté par les fils de Al-Harith Ibn ‘Amir Ibn Naufal Ibn ‘Abd Manaf.C’était Khoubaib qui avait tué Al-Harith Ibn ‘Amir le jour (de la bataille de Badr).Donc Khoubaib resta prisonnier avec ces gens.
Rapporté par Az-Zouhri : ‘Oubaidoullah Ibn ‘Iyyad a dit que la fille d’Al-Harith lui avait dit « Lorsque ces gens se rassemblaient (pour tuer Khoubaib) il m’emprunta un rasoir pour se tailler les poils pubiens et je lui donnai.Puis il prit un de mes fils tandis que je n’étais pas au courant lorsqu’il vint à lui.Je l’ai vu placer mon fils sur ses genoux et le rasoir était dans mes mains.J’étais si effrayé que Khoubaib remarqua l’agitation sur mon visage et dît « Crains-tu que je le tue ?Non je ne ferai jamais ça » Par Allah je n’avais jamais vu un meilleur prisonnier que Khoubaib.Par Allah , un jour je le vis manger une grappe de raisins alors qu’il était enchaîné avec des chaînes en fer, et il n’y avait pas de fruit à cette période à La Mecque »La fille d’Al-Harith avait l’habitude de dire » C’était une aubaine qu’Allah a octroyé à Khoubaib » Lorsqu’ils le firent sortir du sanctuaire de La Mecque pour le tuer en dehors des frontières , Khoubaib leur demanda de le laisser faire deux Rakats ( de prière).Ils l’autorisèrent et il fit deux Rakats et puis dît « Si je n’avais pas craint que tu penserais que j’aie eu peur d’être tué, j’aurais prolongé la prière.Ô Allah, tue les sans exception » (Il récita ensuite un vers poétique) « Je suis un martyr musulman, je suis tranquille en étant tué pour la cause d’Allah, car ma mort est pour le bienfait d’Allah, et si Allah le veut , Il bénira les parts amputées de mon corps déchiqueté » Puis le fils d’Al-Harith le tua. Donc il s’agissait de Khoubaib qui avait déclenché la tradition pour chaque musulman condamné à mort en captivité, de prier deux Rakats (avant d’être tué). Allah a exaucé l’invocation d’Asim Ibn Thabit ce même jour au cours duquel il mourut en martyr.Le Prophète informa ses compagnons de cette nouvelle et de ce qu’il leur était arrivé.Plus tard, lorsque certains infidèles de Qouraysh furent informés qu’Asim avait été tué, ils envoyèrent certaines personnes d’aller chercher une partie de son corps (c’est-à-dire sa tête) par laquelle il pouvait être reconnu.(C’était parce que) ‘Asim avait tué l’un de leurs chefs le jour de la bataille Badr. Ainsi, un essaim de guêpes, ressemblant à un nuage ombrageux, fut envoyé pour flotter au dessus d’Asim et le protéger de leur messager et donc ils ne pouvaient rien découper de son corps.
La torture et le meurtre de Kinanah Ibn al-Rabi Ibn al-Huqayq
Kinanah Ibn Ar-Rabi’ Ibn Al Houqayq , qui détenait un trésor de la bande An-Nadir, était envoyé au Messager d’Allah, qui l’avait remis en question ; mais il le renia en sachant qui il était.Puis , le Messager d’Allah reçu un Juif qui lui dît « J’ai vu Kinanah marcher autour de cette ruine chaque matin » Le Messager d’Allah dît à Kinanah « Que dis-tu ? Si nous le trouvons en notre possession, je te tuerai » « Très bien » répondit-il.Le Messager d’Allah commanda que les ruines soient exhumées , de sorte que le trésor en soit extrait.Ensuite il demanda pour ce qui en resta.Kinanah refusa de se rendre ; Ensuite le Messager d’Allah donna des ordres le concernant à Az-Zoubayr Ibn Al-‘Awwam, disant « Torturez le jusqu’à ce que vous lui soutiriez ce qu’il a » Az-Zoubayr continua à faire tournoyer ses braises dans sa poitrine jusqu’à ce que Kinanah rendît presque l’âme ; puis le Messager d’Allah le remit entre les mains de Muhammad Ibn Maslamah , qui l’avait décapité pour venger son frère Mahmoud Ibn Maslamah .
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 3, al-Maktabah al-Shamilah, p. 14, https://app.turath.io/book/9783
Kinanah Ibn Ar-Rabi , qui avait le dépôt des trésors des Banu An-Nadir , fut envoyé au Messager d’Allah qui l’interrogea à ce sujet.Il nia savoir où le trésor était.Un Juif vint vers le Messager d’Allah et dît qu’il avait vu Kinanah faire le tour d’une certaine ruine chaque matin tôt.Lorsque le Messager dît à Kinanah « Sais-tu que si nous nous rendons compte que tu l’as , nous te tuerons ? » Il acquiesça.Le messager d’Allah donna l’ordre que les ruines fussent excavées et que certains des trésors fussent trouvés.Lorsqu’il lui demanda à propos du reste il refusa de le fournir, donc le Messager d’Allah ordonna à Az-Zoubayr Ibn Al-‘Awwam « Torturez le jusqu’à ce que vous extrayez ce qu’il a « donc il alluma un feu avec un silex et de l’acier sur sa poitrine jusqu’à ce qu’il soit presque mort.Puis le Messager d’Allah lui livra Muhammad Ibn Maslamah et il lui frappa la tête, comme revanche de son frère Mahmoud.
ابن إسحاق; ابن هشام, سيرة ابن هشام ت السقا, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, p. 336-337, https://app.turath.io/book/23833
Le meurtre de Al-Nadr Bin Al-Harith
S’ils avaient suivi ses conseils alors ils auraient eu la récompense de ce monde et de l’autre monde ; s’ils l’avaient rejeté, il pourrait seulement endurer patiemment ce problème jusqu’à ce que Dieu décide pour eux, ou bien des mots de cet effet. « Bien, Muhammad » qu’ils dirent , « Si tu n’acceptes aucune de nos propositions, tu es conscient que personne parmi les gens ne manque de terres et d’eau, et vit une vie plus dure que nous ,donc demande à ton Seigneur, qui t’a envoyé, de retirer pour nous ces montagnes qui nous enferment, et d’aplanir ce territoire pour nous, et de les ouvrir en rivières telles que celles de Syrie et d’Iraq, et de ressusciter nos pères pour nous, et de laisser parmi nous ceux qui sont ressuscités comme Qusayy Ibn Kibab, car il était un vrai sage , si bien que nous pourrons leur demander si ce que tu dis est vrai ou faux.S’ils disent que tes propos sont emprunts de vérité, et que tu fais ce que nous t’avons demandé , nous croirons en toi, et nous saurons quelle est ta position auprès de Dieu, et qu’Il t’a envoyé comme un Messager comme tu le prétends » Il répondit qu’il n’avait pas été envoyé à eux dans un tel but.Il leur avait délivré le message de Dieu, et il pouvaient ou bien l’accepter avec le bienfait , ou bien le rejeter et attendre le jugement de Dieu. Ils dirent que s’il ne faisait pas cela pour eux, qu’il fît quelque chose pour lui-même. Qu’il demande à Dieu d’envoyer un ange avec lui pour confirmer ce qu’il disait et de les contredire ; de construire des jardins et des châteaux, et des trésors d’or et d’argent pour satisfaire ces demandes évidentes.Il était dans les rues comme eux, et il cherchait sa subsistance comme eux.S’il pouvait faire cela, ils reconnaîtraient son mérite et sa position auprès de Dieu, s’il était un messager de Dieu comme il le prétendait. Il répondit qu’il ne le ferait pas, et ne demanderait pas de telles choses, car il n’avait pas été envoyé dans ce but, et il répétait ce qu’il avait dit précédemment.Ils dirent « Alors fait tomber les cieux en morceaux sur nous , vu que tu affirmes que ton Seigneur peut le faire s’Il le désire, car nous ne te croirons pas tant que tu ne le feras pas » Le Messager répondit que cela appartenait à Dieu ; s’Il voulait le faire avec eux Il le ferait.Ils répondirent « Ton Dieu ne savait-il pas que nous nous assiérions avec toi , et que nous poserions ces questions, de sorte qu’Il pourrait venir à toi et t’indiquer comment nous répondre, et dis nous ce qu’Il fera avec nous , si nous n’avons pas reçu ton message ? Nous avons appris l’information que tu as reçu un enseignement de cet homme à Al-Yamama, appelé Ar-Rahman, et par Allah nous ne croirons jamais en Ar-Rahman.Notre décision est prise.Par Allah, nous ne te laisserons pas jusqu’à ce que nous te détruisions ou que tu nous détruises » Certains dirent « Nous adorons les anges , qui sont les filles d’Allah », d’autres dirent « Nous ne croirons pas en toi jusqu’à ce que tu viennes à nous avec Dieu et les anges comme caution » .Lorsqu’ils dirent cela le Messager d’Allah se leva et quitta les lieux.
ابن إسحاق; ابن هشام, سيرة ابن هشام ت السقا, vol. 1, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 295-296, https://app.turath.io/book/23833
Ibn ‘Abbas selon mon information, avait dit que huit versets du Coran était descendus spécifiquement pour lui, « Lorsque nos versets lui sont lus, il dit que ce sont des contes de fées des anciens » ; et tous ces passages dans le Coran sans lesquels « des contes de fées » sont mentionnés. Lorsque An-Nadr leur dît cela, ils l’envoyèrent ainsi que ‘Uqba Ibn Abou Mou’ayt chez les rabbins Juifs à Médine et leurs dirent « Demandez leur concernant Muhammad ; décrivez le leur et dites leur ce qu’il dit, car ils sont le premier peuple des écritures et qui ont la connaissance que nous n’avons pas concernant les prophètes » .Ils réalisèrent leurs instructions, et dirent aux rabbins « Vous êtes les gens de la Torah , et nous sommes venus à vous de sorte que vous pouvez nous dire comment traiter avec cet homme de votre tribu ».Les rabbins dirent « Interrogez le sur trois choses que nous vous avons enseignées ; s’il donne la bonne réponse alors c’est un prophète authentique, mais dans le cas contraire, alors cet homme est un escroc, donc faites vous votre propre opinion à son sujet.Demandez lui ce qui est arrivé aux jeunes hommes qui ont disparus dans les générations passées, car ils ont une histoire merveilleuse.Interrogez le à propos du voyageur puissant qui a atteint les confins à la fois de l’Orient et de l’Occident .Interrogez le sur ce qu’est l’esprit.S’il est capable de vous donner la réponse, alors suivez le , car il est un prophète.S’il n’en est pas capable , alors c’est un faussaire et traitez le comme vous le voulez » Les deux hommes retournèrent chez les Qorayshites à la Mecque et leurs dirent qu’ils avaient décidé d’une manière décisive de s’occuper de Muhammad et ils leurs parlèrent des trois questions.
Ils vinrent chez le Messager d’Allah et lui demandèrent de répondre à ces trois questions.Il leur dît « Je vous donnerai la réponse demain » mais il ne dît pas « Si Dieu veut » Puis ils s’en allèrent, et le Messager d’Allah , comme ils indiquèrent , attendît pendant quinze jours sans obtenir une révélation de Dieu à ce sujet, ni Gabriel qui vint à lui, si bien que les gens de la Mecque commencèrent à répandre des commentaires calomnieux, en disant « Muhammad nous a promis une réponse le lendemain, et aujourd’hui nous sommes le quinzième jour et nous sommes restés sans réponse ».Ce retard causa au Messager une grande tristesse, jusqu’à ce que Gabriel lui révéla le chapitre de la Cave , dans lequel il lui reprochait sa tristesse et lui donna les réponses à ces questions , les jeunes, le voyageur puissant, et l’esprit.ابن إسحاق; ابن هشام, سيرة ابن هشام ت السقا, vol. 1, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 300-302, https://app.turath.io/book/23833
Et à ce moment descendit vers lui « Lorsque nos versets lui sont récités il dit, fables des anciens » Et encore « Malheur à tout pécheur plein de mensonges qui entend des versets de Dieu récités en sa présence.Puis il continue par orgueil comme s’il ne les avait pas entendu, comme s’il était devenu sourd.Annonce lui un châtiment douloureux »
ابن إسحاق; ابن هشام, سيرة ابن هشام ت السقا, vol. 1, al-Maktabah al-Shamilah, p. 358, https://app.turath.io/book/23833
Lorsque le Messager d’Allah lui ordonna d’être tué ,’Ouqba dît « Mais qui va s’occuper de mes enfants,Ô Muhammad ? » « L’enfer » qu’il répondît , et ‘Asim Ibn Thabit Ibn Abou-l Aqlah Al Ansari le tua selon ce que Abou ‘Oubayda Ibn Muhammad Ibn ‘Ammar Ibn Yasir me raconta.Abou Hind, l’affranchi de Farwa Ibn ‘Amr Al-Bayadi rencontra le Messager d’Allah avec une jarre pleine de beurre et de dattes (383).Il était resté derrière Badr mais était présent à toutes les autres batailles et par la suite devint le bras-droit du Messager d’Allah. Le Messager d’Allah dît « Abou Hind est un des Ansars , marriez-le « et ils le marièrent. Le Messager d’Allah arriva à Médine un jour avant les prisonniers.
ابن إسحاق; ابن هشام, سيرة ابن هشام ت السقا, vol. 1, al-Maktabah al-Shamilah, p. 643-644, https://app.turath.io/book/23833
ابن إسحاق; ابن هشام, سيرة ابن هشام ت السقا, vol. 1, al-Maktabah al-Shamilah, p. 649, https://app.turath.io/book/23833
Ô Cavalier, je pense que tu as atteint Uthayl
À l’aube de la cinquième nuit si tu es chanceux.
Salue un homme mort là bas de ma part.
Des chameaux rapides t’apportent toujours des nouvelles de ma part.
(Parle de) larmes coulant à profusion ou finissant dans un sanglot.
Est-ce que An-Nadir m’entend lorsque je l’appelle,
Comment un homme mort peut entendre celui qui ne peut pas parler ?
Ô Muhammad, meilleur enfant d’une noble mère,
Dont le seigneur était un noble seigneur,
S’il ne t’avait pas blessé, tu l’aurais épargné.
(Un guerrier épargne souvent malgré la rage et la colère)
Ou tu aurais pu prendre une rançon,
Le prix le plus élevé qui pourrait être payé.
An-Nadr était le plus proche parent que tu as capturé
Avec la meilleure revendication à formuler.
Les épées des fils de son père vinrent à lui.
Bon Dieu , quels liens de parenté ont été brisés !
À bout de forces il fut mis à mort de sang froid,
Un prisonnier ligoté, marchant comme une bête affaiblie.
Le Messager d’Allah quitta Badr à la fin du mois de Ramadan ou pendant le mois de Shawwal.
ابن إسحاق; ابن هشام, سيرة ابن هشام ت السقا, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 42-43, https://app.turath.io/book/23833
La mort d'Ibn Sunayna
Le Messager d’Allah (La Bénédiction d’Allah soit sur lui) dît :Si vous remportez une victoire sur les hommes parmi les Juifs,tuez les.Ainsi Mouhayyisah sauta sur Shoubaybah, un homme parmi les marchands juifs.Il avait des relations proches avec eux.Et il le tua.À cette époque Houwayyisah (frère de Mouhayyisah) n’avait pas embrassé l’Islam.Il était plus âgé que Mouhayyisah.Lorsqu’il le tua, Houwayyisah, le frappa et dît « Ô ennemi d’Allah , je pure par Allah , que tu as fait une bonne affaire avec ses biens ».
Le Messager d’Allah dît « Tuez tout Juif qui est sous votre autorité » Ce sur quoi Mouhayyisah Ibn Mas’oud sauta sur Ibn Sunayna , un marchand juif avec des femmes avec lesquelles il avait des échanges commerciaux et sociaux , et le tua.Houwayyisah le tua en commençant à le frapper, et en disant « Toi l’ennemi d’Allah , l’as-tu tué alors que tu t’es nourri avec ses richesses ? « Mouhayyisah répondît « Si celui qui m’a ordonné de le tuer m’avait ordonné de te tuer ,je t’aurais tranché la tête » Il dît que c’était le début de l’acceptation de l’Islam par Houwayyisah.L’autre répondît « Par Allah , si Muhammad t’avait ordonnée de me tuer , m’aurais-tu tué ? » Il dît « Oui par Allah, s’il m’avait donné l’ordre de te couper la tête je l’aurais fait » Il s’exclama « Par Allah , une religion qui t’amène à une telle chose est merveilleuse ! » et il devint musulman. Un client des Banu Haritha m’a raconté une histoire venant de la fille de Mouhayyisah , d’après Mouhayyisah lui-même. Mouhayyisah composait les vers suivants à ce propos : Le fils de ma mère me faisait des reproches car ,s’il m’était ordonné de le tuer Je lui aurais frappé la nuque avec une épée tranchante, Une lame étincelante après être polie. Mon estocade ne manque jamais sa cible. Ça ne m’aurait pas fait plaisir de te tuer de mon propre chef Bien que nous possédions toute l’Arabie du Nord au Sud.
ابن إسحاق; ابن هشام, سيرة ابن هشام ت السقا, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, p. 58-59, https://app.turath.io/book/23833
Le meurtre d'Umaiya bin Khalaf Abi Safwan
L'éxecution de `Uqba bin Abi Mu`ayt
ابن إسحاق; ابن هشام, سيرة ابن هشام ت السقا, vol. 1, al-Maktabah al-Shamilah, p. 643, https://app.turath.io/book/23833
See Also Al-Tabari, Vol. 9, p. 121
ابن إسحاق; ابن هشام, سيرة ابن هشام ت السقا, vol. 1, al-Maktabah al-Shamilah, p. 645, https://app.turath.io/book/23833
Le meurtre de Yusayr Ibn Rizam
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 3, al-Maktabah al-Shamilah, p. 155, https://app.turath.io/book/9783
La torture et le meurtre des huit hommes de 'Ukil
Un groupe de huit hommes issus des tribus de ‘Ukil vint au Prophète et ils trouvaient le climat de Médine inapproprié pour eux.Puis ils dirent « Ô Messager d’Allah ! Donne nous du lait « Le Messager d’Allah dît « Je te suggère que tu rejoignes le troupeau de chameaux » Ainsi ils allèrent burent de l’urine et du lait de chameaux (comme remède) jusqu’à ce qu’ils recouvrirent la santé et reprirent du poids.Puis ils tuèrent le berger et partirent avec les chameaux, et ils devinrent incroyants après avoir été musulmans.Lorsque le Prophète fut informé par un crieur à l’aide, il envoya des hommes à leur poursuite, et avant que le soleil fut à son zénith, ils lui furent amenés, et il leur fit couper les mains et les pieds.Puis il ordonna de chauffer des clous et de leur passer sur les yeux et ils furent abandonnés dans la plaine de Harra (c’est-à-dire une terre parsemée de rochers dans Médine).Ils demandèrent de l’eau et personne ne leur en fournit jusqu’à ce qu’ils moururent ( Abou Qilaba, un sous narrateur dît « Ils commirent un meurtre et un vol et combattirent Allah et son Messager et répandirent le mal sur la terre »)
Une fois ‘Umar Ibn ‘Abdoul ‘Aziz s’assit sur son trône dans la cour intérieure de sa maison de sorte que les gens se réunirent devant chez lui.Puis il les autorisait à entrer et dît « Que pensez-vous d’Al Qasama ? » Ils dirent « Nous disons qu’il est légitime de dépendre d’Al Qasama à Qisas, tout comme les califes musulmans précédents géraient les affaires dont Qisas dépendait. » Alors il me dît « Ô Abou Qilaba !Que dis-tu de cela ? » Il me laissa prendre place devant les gens et je dis « Ô commandeur des croyants !Tu as les chefs de l’armée ainsi que les nobles des arabes.Si cinquante d’entre eux témoignent qu’un homme marié a commis des actes sexuels illégaux à Damas, mais qu’ils ne l’ont pas vu(faire ainsi), le lapiderais-tu ? » Il dît « Non » Je dis « Si cinquante d’entre eux témoignait qu’un homme a commis un vol à Hums, lui couperais-tu la main bien qu’ils ne l’aient pas vu ? »Il répondit « Non », je dis « Par Allah, le Messager d’Allah n’a jamais tué personne sauf ceux/celles dans les trois situations suivantes : 1.Une personne qui a tué quelqu’un de façon injustifiée, fut tué ( à Qisas) 2.Une personne mariée qui a commis un acte sexuel illicite.3.Un homme qui a combattu Allah et son Messager et qui a quitté l’Islam et est devenu un apostat. » Alors les gens dirent « Anas Ibn Malik n’a pas rapporté que le Messager d’Allah avait coupé les mains des voleurs, marquer au fer leurs yeux et les a jetés livrés à leur sort sous le soleil du désert ? » Je dis « Je vais te parler du récit d’Anas.Anas a dit « Huit personnes des tribus de ‘Ukl vinrent chez le Messager d’Allah et lui firent allégeance en devenant musulmans.Le climat de Médine ne leur convenait pas, ils devinrent ainsi malades et s’en plaignirent auprès du Messager d’Allah.Il leur dît « Pourquoi ne sortiriez vous pas avec le berger qui garde ces chameaux, boiriez de leur lait et de leur urine (comme remède) ? » Ils dirent « Oui », Ainsi ils sortirent et burent de l’urine et du lait de chameau , et après avoir récupéré, ils tuèrent le berger dont le Messager d’Allah avait parlé et s’enfuirent avec les chameaux.La nouvelle arriva aux oreilles du Messager d’Allah, qui envoya des hommes sur leurs traces et ils furent capturés et amenés au Prophète.Il donna l’ordre de leur couper les mains et les pieds et que leurs yeux soient marqués au fer avec des morceaux de métal fondu, et qu’ils soient jetés sous le soleil jusqu’à ce qu’ils meurent » Je dis « Qu’y a-t-il de pire que ce que ces gens ont fait ? Ils ont quitté l’Islam, commis un meurtre et un vol. »
Le Prophète fit couper les mains et les pieds des hommes de la tribu de ‘Uraina et ne fit pas cautériser leur membres qui saignaient jusqu’à ce que ces derniers moururent.
Huit hommes de la tribu de ‘Ukl vinrent chez le Messager d’Allah ( la paix soit sur lui ) et lui firent allégeance et devinrent musulmans, mais trouvaient le climat de ce pays incommode pour leur santé et tombèrent malades, et ils s’en plaignirent auprès du Messager d’Allah ( la paix soit sur lui) , alors il leur dît : « Et si vous alliez avec notre berger qui surveille ses chameaux , que vous profitiez de leur lait et de leur urine ? »Ils acceptèrent .Ils prirent la route et burent du lait et de l’urine et recouvrèrent la santé.Puis ils tuèrent le berger et s’enfuirent avec les chameaux.Cette information vint aux oreilles du Messager d’Allah (la paix soit sur lui) et il envoya des hommes à leurs trousses, et ils furent attrapés et amenés devant lui .Il donna l’ordre que leurs mains et leurs pieds soient tranchés et que leurs yeux soient crevés, puis qu’ils soient jetés sous le soleil, jusqu’à ce qu’ils moururent.
Ce hadith a été raconté sous l’autorité d’Ibn As-Sabbah avec une légère variante dans les mots.
Certaines personnes volèrent des chameaux du Prophète ( la paix soit sur lui) , s’enfuirent avec et apostasièrent.Ils tuèrent leur berger auquel le Prophète ( la paix soit sur lui) avait confié la garde des chameaux , qui était un croyant.Le Prophète envoya des gens à leur poursuite et ils furent attrapés.Il ordonna que leurs mains et leurs pieds soient coupés, et que leurs yeux soient arrachés.Le verset concernant le combat contre Allah et son Messager ( la paix soit sur lui) fut alors révélé. C’étaient les gens dont Anas Ibn Malik informa Al-Hajjaj lorsqu’il lui demanda.
Le massacre des dix Mecquois
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 3, al-Maktabah al-Shamilah, p. 60, https://app.turath.io/book/9783
Lorsque le Messager d’Allah donna l’ordre à ses commandants d’entrer dans la Mecque, il leur confia la tâche de ne tuer personne sauf ceux qui les avaient combattus ; cependant il donna la charge à propos d’un groupe d’hommes qu’il nomma : il ordonna qu’ils soient tués même s’ils étaient trouvés en dessous des rideaux qui recouvraient la Ka’ba. Parmi eux il y avait ‘Abdallah Ibn Sa’d Ibn Abi Sari Ibn Hubayb Ibn Jadhimah Ibn Nasr Ibn Malik Ibn Hisl Ibn ‘Amir Ibn Lu’ayy. Le Messager d’Allah ordonna qu’il soit tué seulement parce qu’il s’était converti à l’Islam et puis était retourné au polythéisme.Il s’était réfugié auprès de ‘Uthman , qui était son frère adoptif, et ‘Uthman l’avait caché.’Uthman l’emmena plus tard auprès du Messager d’Allah après que les gens de la Mecque s’étaient calmés.Il avait demandé au Messager d’Allah de lui assurer la promesse qu’il serait en sécurité.Le Messager d’Allah était resté silencieux pendant un long moment et ensuite avait acquiescé.Après que ‘Uthman l’avait éloigné, le Messager d’Allah dît à ses compagnons qui étaient autour de lui » Par Allah , je suis resté silencieux de sorte que l’un de vous puisse se saisir de lui et lui couper la tête ! » L’un des Ansars dît « Pourquoi ne nous as-tu pas donné un signal, Messager d’Allah ? « Il répondit « Un prophète ne tue pas en faisant des signes ». Aussi parmi eux il y avait ‘Abdallah Ibn Khatal, un membre des Banu Taym Ibn Ghalib. Puis il retourna au polythéisme.Il était accompagnés de deux chanteuses, Fartana et une autre avec elle.Les deux avaient l’habitude de chanter des chansons satiriques à l’encontre du Messager d’Allah, donc ce dernier ordonna que ces deux-ci soient tuées avec lui.
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 3, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 58-59, https://app.turath.io/book/9783
See Also Ishaq 550
L'assassinat de Habbar Ibn Al-Aswad
Muhammad ordonna l’assassinat de Al-Aswad .Il fut assassiné parce que, comme Muhammad, il revendiquait être un prophète.
Le Messager d’Allah déclara la guerre contre les faux prophètes en envoyant des messagers.Il envoya un messager à certains des descendants des soldats perses au Yémen ( Al-Abna’) , leur donnant l’ordre de se débarrasser de Al-Aswad par un astucieux artifice.Il ensuite leur commanda de demander l’aide de certaines gens qu’il avait nommé parmi les Banu Tamim et les Qays, passant le message aux derniers d’aider les premiers.Ils dirent comme il leur était demandé.Les moyens de fuir pour ceux qui avaient apostasié étaient entravés, et ils furent attaqués alors qu’ils étaient en infériorité.Puisqu’ils étaient isolés, ils étaient préoccupés par leur propre sort.Al-Aswad fut tué pendant que le Messager d’Allah était encore vivant , un jour ou une nuit avant la mort de ce dernier. Tulaylah , Musaylimah et les leurs furent chassés par les messagers.
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 3, al-Maktabah al-Shamilah, p. 187, https://app.turath.io/book/9783
L'assassinat d'Abdullah Ibn Sa`d Ibn Abi Sarh
Selon leurs propos le Messager d’Allah était resté silencieux pendant un long moment jusqu’à finalement accepter. Lorsque ‘Uthman l’avait quitté , il avait dit à ses compagnons qui étaient assis autour de lui, « Je suis resté silencieux de sorte que vous puissiez lui sauter dessus et lui trancher la tête ! » L’un des Ansars dît « Mais pourquoi ne nous as-tu pas fait un signe Ô Messager d’Allah ! » Il répondit « Un prophète ne tue pas en pointant du doigt »
ابن إسحاق; ابن هشام, سيرة ابن هشام ت السقا, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, p. 409, https://app.turath.io/book/23833
‘Uthman qui était son frère adoptif, vint et intercéda en sa faveur auprès du prophète.L’Ansar attendait le signal du prophète pour le tuer.’Uthman intercéda et Muhammad le laissa partir.Puis le Messager d’Allah dît au Ansar « Pourquoi n’as-tu pas accompli ton serment ? » Il dît « Ô Messager d’Allah ! Ma main était sur la garde de mon épée, attendant ton signal pour le tuer » Le prophète dît que lui faire un signal aurait été une manque de foi « Il ne sied pas au prophète de faire un signe »
Le meurtre de Sarah et Ikrima Abou Jahl
Il s’était converti à l’Islam et le Messager d’Allah l’avait envoyé récolter la taxe des pauvres en compagnie d’un des Ansars.Il y avait avec lui un esclave affranchi qui le servait.(Il était musulman) Lorsqu’ils firent halte, il ordonna à ce dernier d’égorger un mouton et de préparer à manger, et s’en alla dormir.Lorsqu’il se réveilla l’homme n’avait rien fait, donc il l’attaqua , le tua et apostasia.Il avait deux chanteuses Fartana et son amie qui avaient l’habitude de chanter des paroles satiriques à l’égard du Messager d’Allah , donc il donna l’ordre de les tuer avec lui.
Un autre était Al-Huwayrith Ibn Nuqaydh Ibn Wahb Ibn ‘Abd Ibn Qusayy, l’un de ceux qui avaient l’habitude de l’insulter à la Mecque. Un autre était Miqyas Ibn Hubaba’ parce qu’il avait tué un Ansar qui avait tué son frère accidentellement, et était retourné chez les Qorayshites comme un polythéiste.Et Sara, une esclave affranchie des Banu ‘Abdul-Muttalib ; et ‘Ikrima Ibn Abu Jahl. Sara l’avait insulté à la Mecque.Concernant ‘Ikrima , il avait fui chez les Yarnan.Sa femme Umm Hakim Bint Al-Harith Ibn Hisham s’était converti à l’Islam et avait demandé l’immunité pour lui et le Messager d’Allah lui avait accordé. Elle était allée chez les Yaman à sa recherche et l’avait ramené auprès du Messager d’Allah et il avait accepté l’Islam (‘Ikrima racontait , selon leurs propos, que ce qui l’avait poussé à accepter l’Islam lorsqu’il était parti chez les Yaman était sa détermination à traverser la mer d’Abyssinie et lorsqu’il trouva un navire , le maître à bord dît « Ô serviteur de Dieu, tu ne peux pas voyager sur mon navire tant que tu n’auras pas reconnu que Dieu est unique et que tu ne lui associe rien, car je crains que si tu ne le fais pas, nous périrons » Lorsqu’il fut interrogé si personne n’était autorisé à voyager sur son navire sauf de telles personnes, il répondît « Oui et nous devons être sincères » Donc je pensai : Pourquoi j’abandonnerais Muhammad alors que c’est ce qu’il nous a enjoint à croire ?En réalité notre Dieu sur la mer est notre Dieu sur la terre. Ce sur quoi je reconnus l’Islam et le laissa entrer dans mon cœur. ‘Abdullah Ibn Khatal fut tué par Said Ibn Hurayth Al Makhzumi et Abu Barza Al-Aslami ensemble.Miqyas fut tué par Numayla Ibn ‘Abdullah, une personne de son propre clan. La sœur de Miqyas dît ceci à propos de ce meurtre :
Par ma vie, Numayla a fait honte à son peuple Et il a affligé les invités d’hiver quand il a tué Miqyas. Quiconque a vu un homme comme Miqyas Qui a fourni à manger aux jeunes mères dans les temps difficiles.
En ce qui concerne les chanteuses de Ibn Khatal, une fut tuée et l’autre s’enfuit jusqu’à ce que le Messager d’Allah, à qui l’immunité fut demandée, lui accorda. D’une façon analogue, Sara, qui avait vécu jusqu’au temps de ‘Umar , un cavalier la piétina dans la vallée de la Mecque et la tua.Al-Huwayrith fut tué par ‘Ali.
ابن إسحاق; ابن هشام, سيرة ابن هشام ت السقا, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 409-411, https://app.turath.io/book/23833
‘Abdallah Ibn Khalal fut tué par Said Ibn Hurayth Al Makhzumi et Abu Barzah Al-Aslami : les deux firent couler son sang.Miqyas Ibn Subabah fut tué par Numaylah Ibn ‘Abdallah un homme de son clan.La sœur de Miqyas dît :
Par ma vie, Numaylah a fait honte à son clan Et affligé ses invités d’hiver en tuant Miqyas Combien il fut excellent de voir un homme comme Miqyas En des temps où même aucune nourriture n’était préparée pour les femmes qui accouchaient !
Quant aux deux chanteuses de Ibn Khatal, une fut tuée et l’autre prit la fuite.Le Messager d’Allah reçut plus tard une demande de grâce pour elle, qu’il accepta.[ En ce qui concerne Sarah, on lui demanda de lui assurer la sécurité , et il accepta.Elle vécut jusqu’à ce que quelqu’un de l’époque d’Umar Ibn Al Khattab la fit piétiner par son cheval à Al-Abtah et la tua.Al Huwayrith Ibn Nuqaydh fut tué par ‘Ali Ibn Abi Talib.
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 3, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 60-61, https://app.turath.io/book/9783
Le meurtre d'Al-Aswad Ibn Ka`b al-`Ansi
Nous fumes informés que Musaylima Al-Kadhdhab venait d’arriver à Médine et restait dans la maison de la fille d’Al-Harith.La fille d’Al-Harith Ibn Kuraiz était sa femme et elle était la mère d’Abdullah Ibn ‘Amir.À cet instant vint le Messager d’Allah accompagné par Thabit Ibn Qais Ibn Shammas que l’on appelait l’orateur du Messager d’Allah. Le Messager d’Allah avait un bâton dans la main .Le prophète s’arrêta devant Musaylima et lui parla.Musaylima lui dît « Si tu veux, nous n’interférerons pas entre toi et le pouvoir, à la condition que le pouvoir nous revienne après toi..Le prophète dît « Si tu m’avais demandé ce bâton, je ne te l’aurais pas donné.Je pense que tu es la même personne qui m’a été montrée en rêve.Et Thabit Ibn Al-Qais te répondra à ma place » Le prophète s’en alla alors.J’interrogeai à Ibn Abbas à propos du rêve que le Messager d’Allah avait mentionné.Ibn Abbas dît « Quelqu’un m’a dit que le Prophète a dit : Lorsque je dormais, j’ai fait un rêve dans lequel deux bracelets dorés étaient dans mes mains, cela m’a effrayé et m’a fait les détester.Puis je fus autorisé à souffler dessus, et lorsque je soufflai dessus, les deux s’envolèrent au loin.Puis j’interprétai ces bracelets comme deux menteurs qui apparaitront « L’un d’eux était Al-‘Ansi qui fut tué par Fairuz au Yémen et l’autre était Musaylima Al-Kadhdhab »
Musaylima Al-Kadhdhab (c’est-à-dire le menteur) vint du vivant du Messager d’Allah avec nombre des siens (à Médine) et dît « Si Muhammad me désigne comme son successeur, je le suivrai » Le Messager d’Allah se leva avec Thabit Ibn Qais Ibn Shams ; et le Messager d’Allah tenait un morceau de branche de palmier dans sa main.Il se tenait devant Musaylima (et ses compagnons) et dît « Si tu me demandais même un morceau de cette feuille de palmier , je ne te le donnerai pas.Tu ne pourras pas échapper au destin qui t’attend, par Allah.Si tu rejettes l’Islam, Allah te détruira.Je pense que tu es probablement la même personne que j’ai vue en rêve » Abou Houraira me dît que le Messager d’Allah dît : »Tandis que je dormais, j’ai vu en rêve deux bracelets d’or autour de mon bras, et cela m’inquiéta trop.Alors je reçus l’ordre divin en rêve de souffler dessus , et je soufflai dessus, et ils s’envolèrent.J’ai interprété les deux bracelets comme les symboles de deux menteurs qui apparaîtraient après moi.Et l’un d’eux était Al-Ansi et l’autre était Musaylima Al-Kadhdhab d’Al Yamama.
La tentative de meurtre sur Hind bint Utbah
Le Messager d’Allah donna l’ordre que six hommes et quatre femmes soient tués.Parmi les hommes [Al-Waqidi] mentionna ceux que Ibn Ishaq avait nommés.Les femmes qu’il avait mentionnées étaient Hind Bint ‘Utbah Ibn Rabi’ah, qui était devenue musulmane et avait fait allégeance ; Sarah, l’affranchie de ‘Amr Ibn Hashim Ibn ‘Abd Al-Muttalib Ibn ‘Abd Manaf qui fut tué en ce jour ; Quraybah , qui fut tué en ce jour ; et Fartana qui vécut jusqu’au califat de ‘Uthman.
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 3, al-Maktabah al-Shamilah, p. 60, https://app.turath.io/book/9783
Le meurtre d'Al-Huwayrith Nuqaydh Wahb Qusayy
Un autre était Miqyas Ibn Hubaba’ parce qu’il avait tué un Ansar qui avait tué auparavant son frère par accident, et était retourné chez les Qorayshites en tant que polythéiste.Et Sara l’esclave libérée d’un des Banu ‘Abdu’l-Muttalib ; et ‘Ikrima Ibn Abu Jahl.Sara l’avait insulté à la Mecque.Quant à ‘Ikrima, il avait fui chez les Yarnan.Sa femme Umm Hakim Bint Al-Harith Ibn Hisham devint musulmane et avait demandé l’immunité pour lui et le Messager d’Allah lui avait accordé.Elle s’était rendue à sa recherche chez les Yaman et l’avait emmené auprès du Messager d’Allah et il accepta l’Islam.( ‘Ikrima rapportait, selon leurs propos, que ce qui l’avait ramené à l’Islam lorsqu’il était allé chez les Yaman était qu’il était déterminé à traverser la mer d’Abyssinie et lorsqu’il trouva un navire, le maître à bord dît « Ô serviteur de Dieu, tu ne peux pas voyager sur mon bâteau tant que tu n’auras pas reconnu que Dieu est unique et que tu ne lui attribues aucun associé, car je crains que si tu ne le fais pas , nous périrons » Lorsque je demandai si personne ne serait autorisé à voyager sur son bâteau il répondit « Oui et celui qui le dit doit être sincère » Ainsi je me dis « Pourquoi devrais-je abandonner Muhammad lorsque c’est ce qu’il nous a apporté ?En réalité notre Dieu sur la mer est notre Dieu sur la terre.Ce sur quoi je reconnus l’Islam et l’Islam entra dans mon cœur ») ‘Abdullah Ibn Khatal fut tué par Said Ibn Hurayth Al-Makhzumi et Abu Barza Al-Aslami qui agirent ensemble.Miqyas fut tué par Numayla Ibn ‘Abdullah, un des siens.La sœur de Miqyas dît les choses suivantes de ce meurtre :
Par ma vie, Numayla a fait honte à son peuple Et a bouleversé les invités d’hier lorsqu’il tua Miqyas. Quiconque a vu un homme comme Miqyas Qui a fourni de la nourriture aux jeunes mères dans des temps difficiles.
Quant aux deux chanteuses de Ibn Khatal, une fut tuée et l’autre s’enfuît jusqu’à ce que le Messager d’Allah, à qui il fut demandé l’immunité, lui accorda.D’une façon similaire, Sara, qui vécut jusqu’au temps de ‘Umar, un cavalier la piétina dans la vallée de la Mecque et la tua.Al-Huwayrith fut tué par ‘Ali.
ابن إسحاق; ابن هشام, سيرة ابن هشام ت السقا, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 410-411, https://app.turath.io/book/23833
Le meurtre d'Abdullah Khatal des Banu Taym Ibn Ghalib et ses esclaves
Malik commenta « Le Messager d’Allah, qu’Allah le bénisse et lui accorde la paix, n’était pas en état de sacralisation à ce moment, et Allah sait mieux »
Lorsqu’il se réveilla ,l’homme n’avait rien fait, donc il l’attaqua le tua et apostasia.Il avait deux chanteuses Fartana et son amie qui chantaient des chansons satiriques à l’encontre du Messager d’Allah, en conséquence il ordonna qu’elles soient tuées avec lui […] Quant aux deux chanteuses d’Ibn Khatal, une fut tuée et l’autre prit la fuite jusqu’à ce que le Messager d’Allah, à qui l’immunité fût demandée, lui accorda.D’une façon similaire Sara, qui vivait jusqu’au temps de ‘Umar, un soldat à cheval la piétina dans la vallée de la Mecque et la tua.Al-Huwayrith fut tué par ‘Ali
ابن إسحاق; ابن هشام, سيرة ابن هشام ت السقا, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 409-411, https://app.turath.io/book/23833
Le meurtre de Miqyas Hubaba
‘Abdullah Ibn Khatal fut tué par Said Ibn Hurayth Al-Makhzumi et Abu Barza qui agirent ensemble.Miqyas fut tué par Numayla Ibn ‘Abdullah, un des siens. La sœur de Miqyas raconta à propos de ce meurtre :
Par ma vie, Numayla a fait honte aux siens Et a désolé les invités d’hiver lorsqu’il massacra Miqyas. Quiconque a vu un homme comme Miqyas Qui nourrissait les jeunes mères pendant les temps difficiles.
ابن إسحاق; ابن هشام, سيرة ابن هشام ت السقا, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 410-411, https://app.turath.io/book/23833
Le Messager d’Allah ordonna que nous obtiendrions le prix du sang pour son frère Hisham et il fît une brève halte avec le Messager d’Allah.Puis il attaqua le meurtrier de son frère et le tua puis quitta la Mecque en tant qu’apostat. Il prononça les lignes suivantes :
Mon âme fut apaisée par sa mort dans les plaines, Le sang de son cou a taché ses vêtements. Avant que je le tue j’étais en proie aux inquiétudes Qui m’ont empêché de chercher le sommeil. J’ai donné libre cours à ma vengeance Et je fus le premier à retourner vers les idoles. J’ai vengé Fihr et lui ai pris le prix du sang Sur les chefs des Banu An-Najjar, les seigneurs de Fari’
Il dît aussi : Je lui ai assené un coup par vengeance Qui a fait jaillir son sang à flots. J’ai dit que les affres de la mort l’ont envahi « Tu ne seras pas à l’abri des Banu Bakr lorsqu’il leur sera fait du tort ».
ابن إسحاق; ابن هشام, سيرة ابن هشام ت السقا, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, p. 293-294, https://app.turath.io/book/23833
Non-nommé(es)
Le Messager d’Allah nous envoya en mission (c’est-à-dire sous forme d’une unité armée) et dît « Si vous trouvez untel et untel, brûlez les tous les deux ».Lorsque nous primes le départ, le Messager d’Allah dît « Je vous ai donné l’ordre de brûler untel et untel, et il n’y a personne sauf Allah Qui punit par le feu, donc ,si vous les trouvez, tuez les »
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 3, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 156-157, https://app.turath.io/book/9783
» Hassan était avec nous là-bas avec les femmes et les enfants.Un homme parmi les Juifs passa devant nous et commença à contourner la forteresse.Les Banu Qurayzah étaient partis en guerre et avaient rompu leur pacte avec le Messager d’Allah.Il n’y avait personne entre eux et nous pour nous (= le Messager d’Allah et les musulmans) défendre, étant nez à nez avec l’ennemis, et nous ne pouvions pas les laisser revenir vers nous si d’autres personnes venaient à nous. Puis je dis « Hassan, ce Juif, comme tu le vois, est en train d’encercler la forteresse.Par Allah, je crains qu’il ne montre nos endroits stratégiques aux Juifs qui sont derrière nous, tandis que le Messager d’Allah et ses compagnons sont trop occupés pour nous assister.Donc descends vers lui et tue-le. » Il répondit « Qu’Allah te Pardonne, fille de ‘Abd-Al-Muttalib ! Tu sais que je ne suis pas le type d’homme à faire cela »
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, p. 577, https://app.turath.io/book/9783
See Also Ishaq 458
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, p. 638, https://app.turath.io/book/9783
Mais lorsqu’il vint chez le prophète et lui dit ce qu’il avait fait, ce dernier dît « Tu as tué deux hommes pour lesquels je dois payer le prix du sang » Puis le prophète dît « C’est la conséquence de ce qu’a fait Abu Bara. Je n’avais pas approuvé son expédition, par crainte de ce qui aurait pu se passer. » Lorsque Abu Bara entendit la nouvelle, il fut très en colère après ‘Amir pour avoir violé la garantie que ce dernier avait octroyé, concernant le fait que les compagnons du prophète avait été tués en raison de ce qu’il avait fait et parce qu’il leur avait promis la sécurité.Parmi ceux qui furent tués il y avait ‘Amir Ibn Fuhayra.
ابن إسحاق; ابن هشام, سيرة ابن هشام ت السقا, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, p. 186, https://app.turath.io/book/23833
Une Juive avait l’habitude de maltraiter le Prophète ( la paix soit sur lui) et de le dénigrer. Un homme l’étrangla jusqu’à ce qu’elle en meure.Le Messager d’Allah (la paix soit sur lui) déclara qu’aucune compensation ne serait fournie pour son sang.
Le Juif aveugle
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, p. 506, https://app.turath.io/book/9783
See Also Ishaq:372
La mère-esclave de l'homme aveugle
Puis il prit une dague, la plaça sur son ventre, appuya dessus, et la tua.Un enfant qui venait entre ses jambes fut sali par le sang qui était à cet endroit. Au petit matin, le Prophète (la paix soit sur lui) en fut informé.
Il rassembla les gens et dît « J’adjure par Allah l’homme qui a commis cet acte et je l’adjure par mon droit sur lui de se lever.Se levant au dessus des têtes et tremblant l’homme se présenta. Il s’assit en face du Prophète (la paix soit sur lui) et dît « Apôtre d’Allah ! Je suis son maître ; elle avait l’habitude de te maltraiter et de te dénigrer.Je lui avais interdit, mais elle ne cessait pas, et je l’avais réprimandée, mais elle n’abandonnait pas cette habitude.J’ai deux fils d’elle qui me sont très importants, et elle était ma compagne.La nuit dernière elle avait commencé à t’injurier et à te dénigrer.Donc j’ai pris une dague , la posa sur son ventre et appuya dessus jusqu’à la tuer. Ce sur quoi le Prophète (la paix soit sur lui) dît « Ôh sois témoin, aucune représaille ne peut être demandée pour son sang »
See also Sunan Abu Dawud 38:4348
Brulé(es) vivant(es)
Le Prophète dit » Aucune prière n’est plus dure pour les hypocrites que celles d’Al-Fajr et d’Al ‘Isha et s’ils étaient au courant des récompenses pour ces prières en leurs temps, ils se présenteraient assurément dans les mosquées ,même s’ils devaient venir en rampant » Le Prophète ajouta « Assurément j’ai pris la décision d’ordonnner au Mou’adhdhin (le héraut pour l’appel à la prière) de prononcer l’Iqama et j’ai ordonné à un homme de diriger la prière et puis de prendre un feu ardent pour brûler tous ceux qui n’avaient pas quitté leurs maisons pour aller prier ,eux et leurs maisons .»
L'espion mécréant
Exécutions de masse
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 491-492, https://app.turath.io/book/9783
See Also Ishaq 368
Le clan des Banu Qurayza
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, p. 593, https://app.turath.io/book/9783
Selon Ibn Humayd, d’après Salamah, d’après Muhammad Ibn Ishaq, d’après Ayyub Ibn ‘Abd Ar-Rahman Ibn ‘Abdallah Ibn Abi Sa’Sa’ah ( un membre des Banu ‘Adi Ibn An-Najjar) : Salma Bint Qays, la mère de Al-Mundhir et la sœur de Salit Ibn Qays , était une des tantes maternelles du Messager d’Allah.Elle avait prié avec lui en face des deux qiblas et lui avait juré allégeance après l’attitude des femmes . Elle lui avait demandé d’épargner la vie de Rifa’ah Ibn Shamwil Al-Qurazi, qui avait atteint un âge avancé.Il avait pris refuge chez elle et avait été précédemment une de ses connaissances .Il dît « Prophète de Dieu, tu m’es aussi cher que mon père et ma mère ! Confie moi Rifa’ah Ibn Shawmil, car il a dit qu’il prierait et mangerait de la viande de chameau. » Il lui confia, ainsi elle lui sauva la vie.
Selon Ibn Ishaq « Puis le Messager d’Allah divisa la richesse, les femmes, et les enfants des Banu Qurayzah parmi les musulmans. En ce jour il fit répartir les parts des cavaliers et les parts des fantassins, et il déduisit de ces parts un cinquième. Un cavalier reçut trois parts : deux parts pour le cheval et une part pour son propriétaire.un fantassin qui n’avait pas de cheval reçut une part.La cavalerie qui était présente à la bataille des Banu Qurayzah dénombra trente six chevaux.C’était le premier butin dont les parts furent réparties et à partir desquelles le cinquième fut déduit ; et selon la tradition prophétique et la procédure du Messager d’Allah , les divisions du butin prirent place et ceci fut appliqué au cours des expéditions victorieuses suivantes. Cependant si un homme avait des chevaux en sa possession, il appliquait des parts seulement sur deux chevaux.
أبو جعفر الطبري, تاريخ الرسل والملوك, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 591-592, https://app.turath.io/book/9783
Puis ils se rendirent, et l’apôtre les confina dans Médine, dans le quartier de Bint Al-Harith, une femme des Banu An-Najjar .Puis l’apôtre sortit en direction du marché de Médine (qui existe toujours de nos jours) et y creusa des tranchées. Puis il vint vers eux et jeta leurs têtes dans ces tranchées, vu qu’ils furent emmenés à lui en groupes.Parmi eux il y avait l’ennemi d’Allah Huyayy Ibn Akhtab et Ka’d Ibn Asad, leur chef.Il y avait 600 ou 700 en tout, bien que certains estiment que les chiffres s’élèvent à 800 ou 900.Comme on les faisait sortir par groupes vers l’apôtre, ils demandèrent à Ka’b ce qu’il pensait qu’il leur arriverait.Il répondit « Ne comprendrez-vous donc jamais ? Ne voyez-vous pas que celui qui vous appelle ne s’arrête jamais et que ceux qu’on emporte ne reviennent pas ? Par Allah c’est la mort qui vous attend ! » Ceci continua jusqu’à ce que l’apôtre les extermina.
ابن إسحاق; ابن هشام, سيرة ابن هشام ت السقا, vol. 2, al-Maktabah al-Shamilah, pp. 240-241, https://app.turath.io/book/23833