Le viol dans la loi islamique: Difference between revisions

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{{Quote|{{Muwatta|36||14}}|Malik m'a raconté d'Ibn Shihab qu'Abd al-Malik ibn Marwan a rendu un jugement selon lequel le violeur devait payer à sa victime la valeur de sa dot. Yahya a dit qu'il a entendu Malik dire: "Ce qui est fait dans notre communauté à propos de l'homme qui viole une femme, vierge ou non vierge, si elle est libre, c'est qu'il doit payer le prix de la dote d’une femme de son rang. S’il s’agit d’une esclave, il doit payer ce qu'il a diminué de sa valeur. La peine hadd dans de tels cas est appliquée au violeur, et il n'y a pas de punition appliquée à la femme violée. Si le violeur est un esclave, c'est son maître qui doit s’acquitter de l’amende à moins qu'il ne veuille le livrer.}}
{{Quote|{{Muwatta|36||14}}|Malik m'a raconté d'Ibn Shihab qu'Abd al-Malik ibn Marwan a rendu un jugement selon lequel le violeur devait payer à sa victime la valeur de sa dot. Yahya a dit qu'il a entendu Malik dire: "Ce qui est fait dans notre communauté à propos de l'homme qui viole une femme, vierge ou non vierge, si elle est libre, c'est qu'il doit payer le prix de la dote d’une femme de son rang. S’il s’agit d’une esclave, il doit payer ce qu'il a diminué de sa valeur. La peine hadd dans de tels cas est appliquée au violeur, et il n'y a pas de punition appliquée à la femme violée. Si le violeur est un esclave, c'est son maître qui doit s’acquitter de l’amende à moins qu'il ne veuille le livrer.}}


The authenticity of hadiths concerning the following incident in which Muhammad commands punishment by stoning for a man who has intercourse with his wife's slave are graded da'if (weak) by al-Albani, while Dar-us-Salam grade them hasan (good).
L'authenticité des hadiths concernant l'incident suivant dans lequel Mohammed ordonne de


{{Quote|{{Al Nasai|26|4|26|3365}}; see also {{Abu Dawud|38|4445}}|It was narrated that Salamah bin Al-Muhabbaq said: "The Prophet passed judgment concerning a man who had intercourse with his wife's slave woman: 'If he forced her, then she is free, and he has to give her mistress a similar slave as a replacement; if she obeyed him in that, then she belongs to him, and he has to give her mistress a similar slave as a replacement.'"}}
punir par lapidation un homme qui a des relations sexuelles avec l'esclave de sa femme est classée da'if (faible) par al-Albani, tandis que Dar-us-Salam les classe hasan (bon) .{{Quote|{{Al Nasai|26|4|26|3365}}; see also {{Abu Dawud|38|4445}}|Il a été rapporté que Salamah bin Al-Muhabbaq a dit: "Le Prophète a rendu un jugement concernant un homme qui a eu des relations sexuelles avec la femme esclave de sa femme: 'S'il l'a forcée, alors elle est libre, et il doit donner à sa maîtresse une esclave similaire en remplacement; si elle lui a obéi en cela, alors elle lui appartient, et il doit donner à sa maîtresse une esclave semblable en remplacement.}}


In another, similar incident, the rapist of his wife's slave is to be punished by stoning.
Dans un incident similaire, le violeur de l'esclave de sa femme doit être puni par la lapidation.


{{Quote|{{Al Nasai|26|4|26|3362}}; see also {{Abu Dawud|38|4444}}|It was narrated from An-Nu'man bin Bashir that the Prophet said, concerning a man who had intercourse with his wife's slave woman: "If she let him do that, I will flog him with one hundred stripes , and if she did not let him, I will stone him (to death)."}}
{{Quote|{{Al Nasai|26|4|26|3362}}; see also {{Abu Dawud|38|4444}}|Il a été rapporté d'An-Nu'man bin Bashir que le Prophète a dit, concernant un homme qui avait eu des relations sexuelles avec la femme esclave de sa femme: "Si elle l’a laissé faire, je le fouetterai de cent coups, et si elle ne l'a pas laissé faire, je le lapiderai (à mort)."}}


==Limitations on rape==
==Les limites pour un viol==


===Avoiding severe physical injury===
===Éviter les blessures physiques graves===
Beyond the temporary requirement of waiting past the ''Iddah'' period or conversion of a slave, the only restriction on raping one's slaves or wives is that the victims not incur severe physical injury in the process. However, this derives from a generic prohibition against incurring severe physical injury upon anyone at any time, and men are authorized to [[Wife Beating in Islamic Law|beat]] their wives and slaves as a form of physical discipline if they deny him sexual access or fail to obey him in some other mandatory capacity.  
Au-delà de l'exigence d'attendre au-delà de la période d'Iddah ou de la conversion d'une esclave, la seule restriction au viol de ses esclaves ou de ses épouses est que les victimes ne subissent pas de blessures physiques graves au cours du processus. Cependant, cela découle d'une interdiction générique de causer des blessures physiques graves à quiconque à tout moment, et les hommes sont autorisés à battre leurs femmes et leurs esclaves comme une forme de discipline physique s'ils lui refusent l'accès sexuel ou ne lui obéissent pas dans d'autres conditions obligatoires.  


In practical terms, the relevance of the "do-no-harm" principle in this case is that a man should not penetrate his wives or slaves against their will if they are physically too small to withstand penetration (i.e. in the case of [[Child Marriage in Islamic Law|very young girls]]) or if they are seriously ill or injured to the point where penetration would inhibit their healing or magnify their injury. There is no consideration here for harm in the form of "mental anguish", and men are permitted to sexually utilize very young, ill, and/or injured wives and slaves against their will through means other than penetration (the example of "[[thighing]]" being one discussed explicitly by Islamic jurists) if such less egregious means will help avoid severe physical injury.
Concrètement, la pertinence du principe « ne pas nuire » dans ce cas est qu'un homme ne doit pas pénétrer ses femmes ou ses esclaves contre leur volonté si elles sont physiquement trop petites pour résister à la pénétration (c'est-à-dire dans le cas de très jeunes filles) ou s'ils sont gravement malades ou blessés au point que la pénétration empêcherait leur guérison ou aggraverait leur blessure. Il n'y a aucune considération ici pour le préjudice mental, et les hommes sont autorisés à utiliser sexuellement des épouses et des esclaves très jeunes, malades et/ou blessées contre leur gré par des moyens autres que la pénétration (l'exemple de la « cuisse » discuté explicitement par les juristes islamiques) si ces moyens moins flagrants permettent d'éviter des blessures physiques graves.


===Waiting until the completion of the ''Iddah'' or childbirth===
===Attendre la fin de l'Iddah (délais de viduité) ou l'accouchement===


A hadith graded sahih by Dar-us-Salam in Abu Dawud describes the ''Iddah'' waiting period as the "one menstrual period" after acquisition of the slave wherein the new owner must abstain from sexual contact in order to ascertain whether or not the slave is pregnant, so as not to confuse paternity.
Un hadith d’Abu Dawud classé sahih par Dar-us-Salam décrit la période d'attente d'Iddah comme "une période menstruelle" après l'acquisition de l'esclave dans laquelle le nouveau propriétaire doit s'abstenir de tout contact sexuel afin de vérifier si oui ou non l'esclave est enceinte et être capable de déterminer une éventuelle paternité.


{{Quote|{{Abudawud||2152|hasan}}|Abu Sa’id Al Khudri traced to Prophet (ﷺ) the following statement regarding the captives taken at Atwas. There must be no intercourse with pregnant woman till she gives birth to her child or with the one who is not pregnant till she has had one menstrual period.}}
{{Quote|{{Abudawud||2152|hasan}}|Abu Sa'id Al Khudri a fait remonter au Prophète (ﷺ) la déclaration suivante concernant les captives capturées à Atwas. Il ne doit y avoir aucun rapport sexuel avec une femme enceinte jusqu'à ce qu'elle donne naissance à son enfant ou avec celle qui n'est pas enceinte jusqu'à ce qu'elle ait eu une période menstruelle.}}


Another hadith graded sahih by Dar-us-Salam in Tirmidhi explains that if the slave is pregnant
Un autre hadith de Tirmidhi classé sahih par Dar-us-Salam explicite le cas l'esclave enceinte.


{{Quote|{{Al Tirmidhi||3|19|1564}}|Narrated Umm Habibah bint 'Irbad bin Sariyah:
{{Quote|{{Al Tirmidhi||3|19|1564}}|Umm Habibah bint 'Irbad bin Sariyah a rapporté de son père qui lui a dit que le Messager d'Allah (ﷺ) a interdit les relations sexuelles avec les prisonnières, jusqu'à ce qu'elles délivrent ce qui est dans leurs utérus."}}


From her father who told her that the Messenger of Allah (ﷺ) prohibited intercourse with female prisoners, until they deliver what is in their wombs."}}
===Attendre que les esclaves polythéistes adultes se convertissent, de force si nécessaire===


===Waiting until adult polytheist slaves convert, by force if necessary===
Bien que les hommes de Mohammed semblent avoir eu des relations sexuelles avec des femmes polythéistes captives qu'ils avaient capturées lors de l'expédition d’Awtas, la plupart des juristes ont par la suite statué que cela a finalement été interdit par le Coran 2:221 (le verset interdit uniquement le mariage avec des femmes polythéistes, mais les érudits en ont dédui que cela s'appliquait également aux rapports sexuels avec des esclaves). Les rapports sexuels avec des esclaves musulmans, chrétiens ou juifs n'étant pas affectés par cette restriction.<ref>{{Citation|url=https://www.islamweb.net/en/fatwa/272452/|archiveurl=https://web.archive.org/web/20201227215257/https://www.islamweb.net/en/fatwa/272452/|title=Ruling on sexual intercourse with one's polytheistic slave-woman|date=November 14, 2014|publisher=Islamweb.net}}</ref>


Although Muhammad's men seem to have had intercourse with captive polytheist women whom they had captured during the expedition to Awtas/Autas, most jurists later ruled that this was later forbidden by {{Quran|2|221}} (the verse only forbids marriage to polytheist women, but scholars inferred that this also applied to intercourse with slaves). Intercourse with Muslim, Christian, or Jewish slaves was not affected by this restriction.<ref>{{Citation|url=https://www.islamweb.net/en/fatwa/272452/|archiveurl=https://web.archive.org/web/20201227215257/https://www.islamweb.net/en/fatwa/272452/|title=Ruling on sexual intercourse with one's polytheistic slave-woman|date=November 14, 2014|publisher=Islamweb.net}}</ref>
Les premiers érudits du fiqh ont imaginé une solution de contournement pour cette restriction, y compris l'autorisation de violer de jeunes captives polythéistes :


Early scholars of fiqh devised a workaround for this restriction, including the allowance of raping younger captives who were polytheist:
{{Quote|{{citation| last=Friedmann | first=Yohanan| title=Tolerance and Coercion in Islam: Interfaith Relations in the Muslim Tradition|publisher=Cambridge University Press|ISBN=9780511497568|pages=107-108|date=August 2009|series=Cambridge Studies in Islamic Civilization|url=https://www.cambridge.org/core/books/tolerance-and-coercion-in-islam/603974A9EFEDC7FBD00B38D0845AECAA|archiveurl=https://web.archive.org/web/20180614220208/https://www.cambridge.org/core/books/tolerance-and-coercion-in-islam/603974A9EFEDC7FBD00B38D0845AECAA}}|Selon un rapport inclus dans le Jāmi' d'al-Khallāl (d. 311 A.H. / 923 A.D.), Ibn Hanbal a soutenu que si des femmes zoroastriennes et idolâtres sont faites prisonnières, elles sont contraintes à l'Islam ; si elles l'embrassent, les relations sexuelles avec elle sont permises et elles peuvent (aussi) être utilisés comme servantes. Si elles n'embrassent pas l'Islam, elles sont utilisées comme servantes mais pas pour les relations sexuelles (wa idhā subhīna (sic) al-majūsiyyāt wa 'abadat al awthān ujbirna 'alā al-Islām fa-in asl ama wutiʼna ma 'stukhdimna wa in lam yuslimna 'stukhdimna wa lam yūtaʼna).


{{Quote|{{citation| last=Friedmann | first=Yohanan| title=Tolerance and Coercion in Islam: Interfaith Relations in the Muslim Tradition|publisher=Cambridge University Press|ISBN=9780511497568|pages=107-108|date=August 2009|series=Cambridge Studies in Islamic Civilization|url=https://www.cambridge.org/core/books/tolerance-and-coercion-in-islam/603974A9EFEDC7FBD00B38D0845AECAA|archiveurl=https://web.archive.org/web/20180614220208/https://www.cambridge.org/core/books/tolerance-and-coercion-in-islam/603974A9EFEDC7FBD00B38D0845AECAA}}|According to a report included in the ''Jāmi‘'' of al-Khallāl (d. 311 A.H. / 923 A.D.), '''Ibn Hanbal maintained that
La contradiction inhérente à ce passage est évidente : malgré les mesures coercitives non précisées, certaines des femmes en question ont refusé la conversion et, par conséquent, les maîtres n'ont pas pu profiter pleinement de leurs services. Si la seule façon d'embrasser l'islam est de prononcer la déclaration de foi, la conversion d'une femme rebelle n'est peut-être pas possible : il n'est pas toujours possible de forcer quelqu'un à prononcer la shahāda. Selon une tradition transmise sous l'autorité de Hasan al-Basri, les musulmans utilisèrent divers procédés pour atteindre leur objectif : ils tournèrent l'esclave zoroastrienne vers la Ka'ba, lui ordonnèrent de prononcer la shahāda et de faire les ablutions. Son maître s'est ensuite engagé dans des relations sexuelles avec elle après observation d’une période menstruelle. D'autres soutiennent que le maître doit apprendre à l'esclave à prier, à se purifier et à se raser les parties intimes avant tout rapport sexuel. La participation de la jeune fille à cette procédure est minime, et cette formulation peut être interprétée comme un abaissement considérable des exigences de conversion afin que la jeune fille devienne éligible aux rapports sexuels aussi rapidement que possible. Parmi les premiers traditionalistes, seuls quelques-uns étaient prêts à aller au-delà et à autoriser des relations sexuelles avec une esclave zoroastrienne sans insister sur au moins un semblant de conversion.


:'''if Zoroastrian and idolatrous women are taken prisoner, they are coerced into Islam; if they embrace it, sexual relations with them are permissible''' and they can (also) be used as maidservants. If they do not embrace Islam, they are used as maidservants but not for sexual relations (''wa idhā subhīna (sic) al-majūsiyyāt wa ‘abadat al awthān ujbirna 'alā al-Islām fa-in asl ama wutiʼna ma 'stukhdimna wa in lam yuslimna 'stukhdimna wa lam yūtaʼna'').
Shafi'i diffère légèrement sur le traitement de cette question. Parlant de femmes adultes zoroastriennes ou polythéistes emmenées en captivité, il soutient qu'aucune relation sexuelle avec elles n'est autorisée avant qu'elles n'embrassent l'islam sans évoquer la question de leur conversion forcée. Si les captives sont mineures mais ont été faites captives avec au moins un de leurs parents, le jugement est le même. Si, cependant, la fille a été capturée sans ses parents, ou si l'un de ses parents a embrassé l'islam, elle est considérée comme musulmane et est contrainte de l'embrasser (nahkumu lahā bihukm al-Islām wa nujbiruhā 'alayhi). Une fois que cela se produit, les relations sexuelles avec elle sont légales.}}


The contradiction inherent in this passage is evident: despite the unspecified coercive measures, some of the women in question refused conversion and, consequently, the masters could not take full advantage of their services. If the only way to embrace Islam is pronouncing the declaration of faith, the conversion of a defiant woman may not be possible: it is not always feasible to force someone to utter the shahāda. '''According to a tradition transmitted on the authority of Hasan al-Basri, the Muslims used various devices to attain their objective: they turned the Zorastrian slave-girl toward the Ka‘ba, ordered her to pronounce the shahāda and to perform ablution. Her master then engaged in sexual relations''' after she had one menstruating period while in his house. Others hold that the master must teach the slave-girl to pray, to purify herself and to shave her private parts before any intercourse. The participation of the girl in this procedure is minimal, and this wording may be interpreted us a considerable lowering of the conversion requirements so that the girl becomes eligible for sexual intercourse as expeditiously as possible. Among the early traditionists, only '''a few were willing to go beyond this and allow sexual relations with a Zoroastrian slave-girl without insisting on at least a semblance of conversion'''.  
==Perspectives modernes==
La plupart des érudits islamiques acceptent aujourd'hui l'abolition temporaire de l'esclavage à la lumière du fait que les écritures islamiques louent universellement la libération des esclaves comme un acte méritoire. Peu d'entre eux sont à l'aise avec l'idée de modifier de manière permanente et irréversible la loi divine. En conséquence, les décisions juridiques relatives aux esclaves et l'autorisation technique de posséder des esclaves dans les circonstances appropriées (par exemple sous le règne d'un « khalifah légitime », ou califat) persistent, comme en témoigne la fatwa suivante tirée de la fatwa islamique la plus populaire. dans le monde.{{Quote|1=


Shafi‘i's treatment of the issue is slightly different. Speaking of grown-up Zoroastrian or polytheist women taken into captivity, he maintains that no sexual relations with them are allowed before they embrace Islam without bringing up the question of converting them forcibly. If the female captives are minor but were taken captive with at least one of their parents, the ruling is the same. '''If, however, the girl was captured without her parents, or one of her parents embraced Islam, she is considered a Muslim and is coerced into embracing it''' (''nahkumu lahā bihukm al-Islām wa nujbiruhā ‘alayhi''). '''Once this happens, sexual relations with her are lawful.'''}}
{{citation|url=https://islamqa.info/en/answers/13737/what-is-the-ruling-on-intimacy-with-slave-women | archiveurl=https://archive.fo/16upP| chapter= Fatwa No. 13737: What is the ruling on intimacy with slave women?|publisher= Islam Q&A|date= March 18, 2004|editor=Muhammad Salih al-Munajjid}}|2=En ce qui concerne votre question sur le fait qu'il est permis à un maître d'être intime avec sa femme esclave, la réponse est : Allah l'a permis. }}De même, comme pour toutes les règles de la charia, les règles de base régissant les relations familiales sont immuables. Il serait difficile, même aujourd'hui, de trouver une autorité islamique de confiance qui n'autorise pas encore, à un certain niveau, le viol conjugal et n'autorise pas de manière générale le fait de battre sa femme comme moyen potentiel de contraindre sa conjointe capable mais réticente à une activité sexuelle, entre autres des choses.
{{Quote|{{citation|url= https://islamqa.info/en/answers/99756/his-wife-is-not-very-interested-in-intercourse-so-he-resorts-to-masturbation|chapter= Fatwa No. 99756: His wife is not very interested in intercourse so he resorts to masturbation| publisher= Islam Q&A|date= July 22, 2007|editor=Muhammad Salih al-Munajjid|archiveurl=https://web.archive.org/web/20201204173121/https://islamqa.info/en/answers/99756/his-wife-is-not-very-interested-in-intercourse-so-he-resorts-to-masturbation}}|La femme est obligée d'obéir à son mari s'il l'appelle à son lit, et si elle refuse alors elle pèche, à cause du hadith rapporté par al-Bukhaari (3237) et Muslim (1436) d'Abu Hurayrah (qu'Allah soit satisfait avec lui), que le Prophète (paix et bénédictions d'Allah sur lui) a dit : « '''Si un homme appelle sa femme dans son lit et qu'elle ne vient pas à lui, et qu'il s'endort fâché contre elle, les anges maudiront elle jusqu'au matin.'''}}Exemples de Hadiths justifiant que les femmes mariées ont pour obligation de céder aux avances sexuelles de leurs maris :
{{Quote|Mouslim (1436)|D’après Abou Houreira, le Prophète a dit: « Je jure par celui qui détient mon âme dans Sa main ! '''Il n’y a aucun homme qui appelle sa femme vers son lit et à qui elle se refuse sans que Celui qui est dans les cieux soit en colère contre elle jusqu’à ce qu’il soit à nouveau satisfait d’elle''' ».}}{{Quote|Boukhari (5194)|D’après Abou Hourayra, le Prophète a dit : « Lorsqu’une femme passe la nuit désertant le lit de son époux, les anges restent à la maudire jusqu’à ce qu’elle revienne [sur sa décision]. »}}{{Quote|Sahih Tirmidhi (1160)|D’après Talq Ibn Ali (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: '''« Lorsqu’un homme appelle sa femme pour son besoin, qu’elle lui réponde même si elle a son pain dans le four ».'''}}{{Quote|Ibn Majah (1853)|Abdullah bin Abu Awfa a déclaré: «Lorsque Muadh bin Jabal est venu de Sham, il s'est prosterné devant le Prophète qui a dit: 'Qu'est-ce que c'est, O Muadh?' Il a dit: "Je suis allé à Sham et je les ai vus se prosterner devant leurs évêques et leurs patriciens et je voulais le faire pour vous." Le messager d'Allah a dit: 'Ne fais pas ça. '''Si je devais ordonner à quelqu'un de se prosterner devant quelqu'un d'autre qu'Allah, j'aurais ordonné aux femmes de se prosterner devant leur mari.''' Par Celui dans la main de qui est l'âme de Muhammad! '''Aucune femme ne peut remplir son devoir envers Allah tant qu'elle n'a pas rempli son devoir envers son mari.''' '''S'il lui demande (de l'intimité) même si elle est sur sa selle de chameau, elle ne devrait pas refuser. "'''}}


==Modern perspectives==
==Perspectives révisionnistes modernes et leur critique==
While most Islamic scholars today are comfortable with at least the temporary abolition of slavery in light of the fact that Islamic scriptures universally praise the freeing of slaves as a meritorious act, few are comfortable with the idea of permanently and irreversibly amending divine law. As a result, the legal rulings relating to slaves and the technical permissibility of owning slaves under the proper circumstances (e.g. under the rule of a "legitimate [[Khilafah (Caliphate)|khilafah]]", or caliphate) persist, as exemplified in the following fatwa from the most popular Islamic [[Fatwas|fatwa]] in the world.{{Quote|1=


{{citation|url=https://islamqa.info/en/answers/13737/what-is-the-ruling-on-intimacy-with-slave-women | archiveurl=https://archive.fo/16upP| chapter= Fatwa No. 13737: What is the ruling on intimacy with slave women?|publisher= Islam Q&A|date= March 18, 2004|editor=Muhammad Salih al-Munajjid}}|2=With regard to your question about it being permissible for a master to be intimate with his slave woman, the answer is that that is because Allaah has permitted it. }}Likewise, as with all rulings of the shariah, the basic rulings governing family relations are unchanging. It would be difficult even today to find a trusted Islamic authority that does not still, at some level, permit marital rape and give general license for [[Wife Beating in Islamic Law|wife beating]] as a potential means by which to compel one's able but unwilling spouse into sexual activity, among other things.
===Violations du système de distribution du butin par le viol===
{{Quote|{{citation|url= https://islamqa.info/en/answers/99756/his-wife-is-not-very-interested-in-intercourse-so-he-resorts-to-masturbation|chapter= Fatwa No. 99756: His wife is not very interested in intercourse so he resorts to masturbation| publisher= Islam Q&A|date= July 22, 2007|editor=Muhammad Salih al-Munajjid|archiveurl=https://web.archive.org/web/20201204173121/https://islamqa.info/en/answers/99756/his-wife-is-not-very-interested-in-intercourse-so-he-resorts-to-masturbation}}|The wife is obliged to obey her husband if he calls her to his bed, and if she refuses then she is sinning, because of the report narrated by al-Bukhaari (3237) and Muslim (1436) from Abu Hurayrah (may Allaah be pleased with him), that the Prophet (peace and blessings of Allaah be upon him) said: “If a man calls his wife to his bed and she does not come to him, and he goes to sleep angry with her, the angels will curse her until morning.”}}


==Modern revisionary perspectives and criticisms thereof==
====Citation d'al-Shafi'i :====
Une citation d'al-Umm de l'Imam al Shafi'i, le fondateur de l'école Shafi'i de jurisprudence islamique, est parfois déformée<ref name=":0">{{Citation|archiveurl=https://web.archive.org/web/20201112021758/https://www.call-to-monotheism.com/does_islam_permit_muslim_men_to_rape_their_slave_girls_|url=https://www.call-to-monotheism.com/does_islam_permit_muslim_men_to_rape_their_slave_girls_|author=Bassam Zawadi|publisher=Call to Monotheism|chapter=Does Islam Permit Muslim Men to Rape Their Slave Girls?}}</ref> comme interdisant aux propriétaires d'esclaves de violer leurs esclaves.


===Violations of the spoils-distribution system as rape===
{{Quote|1={{citation|author=al-Shafi'i|title=al-Umm|volume=3|page=253}}|2="Si un homme acquiert par la force une esclave, puis a des relations sexuelles avec elle après l'avoir acquise par la force, et s'il n'est pas excusé par ignorance, alors l'esclave lui sera enlevée, il est tenu de payer l'amende, et il recevra la peine pour rapports sexuels illégaux."}}


====Quote from al-Shafi'i====
Il est clair, cependant, que "acquiert par la force" fait ici référence à la manière dont l'homme a pris possession de l'esclave, et non à une description de l'acte sexuel ultérieur. En effet, cette citation provient de la section intitulée ghasb (usurpation de propriété). Selon la loi islamique, un cinquième de tout le butin de guerre et de raid (appelé Khum - littéralement "cinquième"), y compris les captifs qui peuvent être vendus contre de l'argent, doit être alloué aux dépenses publiques. Prendre et violer un captif de cette attribution publique, comme Ali l'aurait fait dans un cas, équivaut à un vol et à un zina (rapport sexuel illégal). Ceci, ainsi que prendre et violer l'esclave de quelqu'un d'autre, est bien sûr interdit et punissable. En effet, dans le reste de son ouvrage juridique en plusieurs volumes al-Umm, al-Shafi'i décrit minutieusement les lois concernant les obligations sexuelles de ses épouses et esclaves, ne suggérant nulle part que le viol de la femme est punissable dans ces contextes.
A quote from ''al-Umm'' of Imam al Shafi'i, the founder of the Shafi'i school of Islamic jurisprudence, is sometimes misrepresented<ref name=":0">{{Citation|archiveurl=https://web.archive.org/web/20201112021758/https://www.call-to-monotheism.com/does_islam_permit_muslim_men_to_rape_their_slave_girls_|url=https://www.call-to-monotheism.com/does_islam_permit_muslim_men_to_rape_their_slave_girls_|author=Bassam Zawadi|publisher=Call to Monotheism|chapter=Does Islam Permit Muslim Men to Rape Their Slave Girls?}}</ref> as forbidding slave owners from raping their female slaves.


{{Quote|1={{citation|author=al-Shafi'i|title=al-Umm|volume=3|page=253}}|2="If a man acquires by force a slave-girl, then has sexual intercourse with her after he acquires her by force, and if he is not excused by ignorance, then the slave-girl will be taken from him, he is required to pay the fine, and he will receive the punishment for illegal sexual intercourse."}}
====Citation de Malik :====
Une citation du Muwatta de l'Imam Malik, fondateur de l'école de jurisprudence Maliki, est également parfois déformée.<ref name=":0" /> Comme pour la citation tirée d'al-Umm, cette citation du Muwatta ne fait également référence qu'aux esclaves volés et n'a aucune incidence sur ses propres esclaves et épouses. Les amendes pour le viol des filles esclaves étaient toujours payées au maître.<ref>Hina Azam, "Sexual Violation in Islamic Law: Substance, Evidence, and Procedure" New York: Cambridge University Press, 2015, p. 104</ref>  Et, tout comme l'Imam Shafi'i, Malik détaille les pratiques légales de l'esclavage dans plusieurs autres endroits du même ouvrage.


It is clear, however, that "acquires by force" here refers to the manner in which the man gained possession of the slave girl, not a description of the later sexual act. Indeed, this quote comes from the section entitled ghasb (property usurpation). According to Islamic law, a fifth of all war and raid spoils (referred to as the ''Khum -'' literally "fifth"), including captives who may be sold for funds, is to be allotted for public spending. Taking and raping a captive from this public allotment, as [[Rape in Islamic Law#Ali rapes an underage ward of the state|Ali is reported to have in one instance]], amounts to theft and zina (illegal intercourse). This, as well as taking and raping someone else's slave, is of course prohibited and punishable. Indeed, in the remainder of his many-volume legal work ''al-Umm'', al-Shafi'i painstakingly outlines the laws regarding the sexual obligations of one's wives and slaves, in no place suggesting that rape of the female is punishable in these contexts.
{{Quote|1={{Muwatta|36||14}}|2=Malik m'a raconté d'Ibn Shihab qu'Abd al-Malik ibn Marwan a rendu un jugement selon lequel le violeur devait payer à la femme violée sa dot. Yahya a dit qu'il a entendu Malik dire: "Ce qui est fait dans notre communauté à propos de l'homme qui viole une femme, vierge ou non vierge, si elle est libre, c'est qu'il doit payer le prix de la mariée de son semblable. Si elle est une esclave, il doit payer ce qu'il a diminué de sa valeur. La peine hadd dans de tels cas est appliquée au violeur, et il n'y a pas de punition appliquée à la femme violée. Si le violeur est un esclave, c'est contre son maître à moins qu'il ne veuille le livrer. »}}


====Quote from Malik====
====Hadith concernant le calife Umar====
A quote from the ''Muwatta'' of Imam Malik, founder of the Maliki school of jurisprudence, is also sometimes misrepresented in this vein.<ref name=":0" /> As with the quote taken from ''al-Umm'', this quote from the ''Muwatta'' is likewise only referring to stolen slaves and has no bearing on one's own slaves and wives. Fines for raping slave girls were always paid to the master.<ref>Hina Azam, "Sexual Violation in Islamic Law: Substance, Evidence, and Procedure" New York: Cambridge University Press, 2015, p. 104</ref> And, just like Imam Shafi'i, Malik details the legal practices of slavery in several other places throughout the same text.


{{Quote|1={{Muwatta|36||14}}|2=Malik related to me from Ibn Shihab that Abd al-Malik ibn Marwan gave a judgment that the rapist had to pay the raped woman her bride- price. Yahya said that he heard Malik say, "What is done in our community about the man who rapes a woman, virgin or non-virgin, if she is free, is that he must pay the bride-price of the like of her. If she is a slave, he must pay what he has diminished of her worth. The hadd-punishment in such cases is applied to the rapist, and there is no punishment applied to the raped woman. If the rapist is a slave, that is against his master unless he wishes to surrender him."}}
Un hadith du Sunan d'al-Bayhaqi décrit le calife Umar punissant Dhiraar pour avoir violé une femme captive et est parfois présenté comme une preuve qu'il n'est pas permis d'avoir des relations sexuelles avec des esclaves.<ref name=":0" />
 
====Hadith regarding the caliph Umar====
 
A hadith in the Sunan of al-Bayhaqi describes the Caliph Umar punishing Dhiraar for raping a captive woman and is sometimes presented as evidence that one is not permitted to have sexual intercourse with slaves.<ref name=":0" />


{{Quote|1={{citation|title=Sunan al-Bayhaqi|volume=2|author=al-Bayhaqi|page=263|chapter=Hadith 18685}}|2=
{{Quote|1={{citation|title=Sunan al-Bayhaqi|volume=2|author=al-Bayhaqi|page=263|chapter=Hadith 18685}}|2=


Abu al-Hussain bin al-Fadhl al-Qatan narrated from Abdullah bin Jaffar bin Darestweh from Yaqub bin Sufyan from al-Hassab bin Rabee from Abdullah bin al-Mubarak from Kahmas from Harun bin Al-Asam who said: Umar bin al-Khatab may Allah be pleased with him sent Khalid bin al-Walid in an army, hence Khalid sent Dhiraar bin al-Azwar in a squadron and they invaded a district belonging to the tribe of Bani Asad. They then captured a pretty bride, Dhiraar liked her hence he asked his companions to grant her to him and they did so. He then had sexual intercourse with her, when he completed his mission he felt guilty, and went to Khalid and told him about what he did. Khalid said: 'I permit you and made it lawful to you.' He said: 'No not until you write a message to Umar'. (Then they sent a message to Umar) and Umar answered that he (Dhiraar) should be stoned. By the time Umar's message was delivered, Dhiraar was dead. (Khalid) said: 'Allah didn't want to disgrace Dhiraar'}}
Abu al-Hussain bin al-Fadhl al-Qatan a rapporté d'Abdullah bin Jaffar bin Darestweh de Yaqub bin Sufyan d'al-Hassab bin Rabee d'Abdullah bin al-Mubarak de Kahmas de Harun bin Al-Asam qui a dit : Umar bin al-Khatab qu'Allah l'agrée a envoyé Khalid bin al-Walid dans une armée, c'est pourquoi Khalid a envoyé Dhiraar bin al-Azwar dans un escadron et ils ont envahi un district appartenant à la tribu des Bani Asad. Ils ont ensuite capturé une jolie mariée, Dhiraar l'aimait bien, il a donc demandé à ses compagnons de la lui accorder et ils l'ont fait. Il a ensuite eu des rapports sexuels avec elle, quand il a terminé sa mission, il s'est senti coupable, et est allé voir Khalid et lui a raconté ce qu'il avait fait. Khalid a dit: "Je vous le permets et je vous l'ai rendu licite." Il a dit: "Non, pas avant d'avoir écrit un message à Umar". (Puis ils ont envoyé un message à Umar) et Umar a répondu qu'il (Dhiraar) devrait être lapidé. Au moment où le message d'Umar a été délivré, Dhiraar était mort. (Khalid) a dit: 'Allah n'a pas voulu déshonorer Dhiraar'}}


As with the quote taken from Imam Shafi'i, this almost certainly refers to a violation of the system for distributing war spoils. Dhiraar's intercourse with the captive girl was illegal and merited stoning not because of her captive status or lack of consent, but because he had intercourse with the girl without that girl having been allotted to him at the behest of the caliph (Umar in this case), who has the responsibility of distributing spoils. Neither captivity nor consent are mentioned as a factor in the punishment. Indeed, in a [[Rape_in_Islamic_Law#Umar_tells_a_man_to_beat_his_wife_for_preventing_intercourse_with_his_slave_girl|another hadith discussed above]], Umar tells a man to have intercourse with his slave girl after his wife tried to prevent it.  
Comme pour la citation tirée de l'Imam Shafi'i, cela fait presque certainement référence à une violation du système de distribution du butin de guerre. Les rapports sexuels de Dhiraar avec la fille captive étaient illégaux et méritaient d'être lapidés non pas à cause de son statut de captif ou de son manque de consentement, mais parce qu'il avait eu des rapports sexuels avec la fille sans que cette fille lui ait été attribuée à la demande du calife (Umar dans ce cas) , qui a la responsabilité de distribuer le butin. Ni la captivité ni le consentement ne sont mentionnés comme facteur de la peine. En effet, dans un autre hadith cité ci-dessus, Umar dit à un homme d'avoir des relations sexuelles avec son esclave après que sa femme ait tenté de l'en empêcher.  


===Freedom and marriage as a universal requirement===
===Liberté et mariage comme exigence universelle===


Verses 4:23-24 ({{Quran-range|4|23|24}}) are sometimes presented as evidence for the idea that a man must first manumit and marry a slave in order to have sex with her. The verse lists the types of women a Muslim man is permitted to marry, one given option being his slave women, of whom he may free and marry. While 4:23-24 do not mention slaves outside of a marital context, several other verses (e.g. {{Quran-range|23|1|6}} and {{Quran-range|70|29|30}}) make clear reference to sexual activity with slaves with whom the owner is not married by explicitly distinguishing between his sexual access to his wives and his sexual access to his slaves. The further example of Muhammad's companions raping captives from Banu al-Mustaliq prior to ransoming them (a scenario which effectively necessitates their non-marriage) confirms this idea.<ref>{{Bukhari|5|59|459}}, {{Muslim|8|3371}},{{Muwatta|29||95}}, {{Abudawud||2167}}, and {{Bukhari|3|34|432}}</ref>
Les versets 4:23-24 (Coran 4:23-24) sont parfois présentés comme une preuve de l'idée qu'un homme doit d'abord affranchir et épouser une esclave pour avoir des relations sexuelles avec elle. Le verset énumère les types de femmes qu'un homme musulman est autorisé à épouser, une option donnée étant ses femmes esclaves, dont il peut se libérer et se marier. Alors que 4:23-24 ne mentionnent pas les esclaves en dehors d'un contexte conjugal, plusieurs autres versets (par exemple le Coran 23:1-6 et le Coran 70:29-30) font clairement référence à l'activité sexuelle avec des esclaves avec qui le propriétaire n'est pas marié en distinguant explicitement son accès sexuel à ses épouses et son accès sexuel à ses esclaves. L'autre exemple des compagnons de Muhammad violant des captives de Banu al-Mustaliq avant de les renvendre (un scénario dont on déduit nécessairement leur non-mariage) confirme cette idée.<ref>{{Bukhari|5|59|459}}, {{Muslim|8|3371}},{{Muwatta|29||95}}, {{Abudawud||2167}}, and {{Bukhari|3|34|432}}</ref>


In addition, there is the universally attested legal category of the ''Umm Walad'' (literally "mother of child") that is used by Islamic jurists to refer to those slaves who have given birth to one of their master's children. An ''Umm Walad'' is legally distinct from a free mother ''because'' she is still a slave. Indeed, the concept of ''Umm Walad'' is apparently attested even in the prophet's time according to a hadith in Sahih Muslim - further clarifying the matter is the fact that in this very hadith, Muhammad approves of the companion's sexual relations with his unmarried slave girl.
En outre, il existe la catégorie juridique universellement attestée d’Umm Walad (littéralement "mère de l'enfant") qui est utilisée par les juristes islamiques pour désigner les esclaves qui ont donné naissance à l'un des enfants de leur maître. Une Umm Walad est juridiquement distincte d'une mère libre car elle est toujours une esclave. En effet, le concept d'Umm Walad est apparemment attesté même à l'époque du prophète selon un hadith dans Sahih Muslim - d’autant plus clarifié par le fait que dans ce hadith, Muhammad approuve les relations sexuelles du compagnon avec son esclave célibataire.


{{Quote|{{Muslim|8|3377}}| Abu Sa'id al-Khudri (Allah be pleased with him) reported that mention was made of 'azl in the presence of Allah's Apostle (ﷺ) whereupon he said:
{{Quote|{{Muslim|8|3377}}|Abu Sa'id al-Khudri (qu'Allah soit satisfait de lui) a rapporté qu'il a été fait mention de 'azl en présence de l'Apôtre d'Allah (ﷺ) sur quoi il a dit : Pourquoi le pratiquez-vous ? Ils ont dit: Il y a un homme dont la femme doit allaiter l'enfant, et il a des rapports sexuels avec elle, mais il refuse qu’elle tombe enceinte. '''Il y a un autre homme qui a une esclave et il a des relations sexuelles avec elle, mais il répugne à ce qu'elle tombe enceinte afin qu'elle ne devienne pas Umm Walad, sur quoi il (le Saint Prophète) a dit: Il n'y a pas de mal si vous ne faites pas cela''', car cela (la naissance de l'enfant) est quelque chose de prédéterminé. Ibn 'Aun a dit: J'ai fait mention de ce hadith à Hasan, et il a dit: Par Allah, (il semble) comme s'il y avait un reproche (pour 'azl).}}
Why do you practise it? They said: There is a man whose wife has to suckle the child, and if that person has a sexual intercourse with her (she may conceive) which he does not like, '''and there is another person who has a slave-girl and he has a sexual intercourse with her, but he does not like her to have conception so that she may not become Umm Walad''', whereupon he (the Holy Prophet) said: There is no harm if you do not do that, for that (the birth of the child) is something pre- ordained. Ibn 'Aun said: I made a mention of this hadith to Hasan, and he said: By Allah, (it seems) as if there is upbraiding in it (for 'azl).}}


===Encouragement to chastity as a prohibition on rape===
===Encouragement à la chasteté comme interdiction du viol===


Verse 24:33 ({{Quran|24|33}}), which instructs unmarried men to keep chaste and instructs slaveowners to "force not [their] maids to prostitution", is sometimes presented as evidence for the idea that sexual activity is only permitted in a marital context and that slaveowners may not compel their slave girls to sexual activity of any sort.
Le verset 24:33 (Coran 24:33), qui ordonne aux hommes célibataires de rester chastes et ordonne aux propriétaires d'esclaves de "ne pas forcer [leurs] servantes à se prostituer", est parfois présenté comme une preuve de l'idée que l'activité sexuelle n'est autorisée que dans un cadre conjugal et que les propriétaires d'esclaves ne peuvent contraindre leurs filles esclaves à des activités sexuelles d'aucune sorte.


{{Quote|1={{Quran|24|33}}|2='''Let those who find not the wherewithal for marriage keep themselves chaste''', until Allah gives them means out of His grace. And if any of your slaves ask for a deed in writing (to enable them to earn their freedom for a certain sum), give them such a deed if ye know any good in them: yea, give them something yourselves out of the means which Allah has given to you. But '''force not your maids to prostitution when they desire chastity''', in order that ye may make a gain in the goods of this life. But if anyone compels them, yet, after such compulsion, is Allah, Oft-Forgiving, Most Merciful (to them),}}
{{Quote|1={{Quran|24|33}}|2='''Et que ceux qui n'ont pas de quoi se marier, cherchent à rester chastes''' jusqu'à ce qu'Allah les enrichisse par Sa grâce. Ceux de vos esclaves qui cherchent un contrat d'affranchissement, concluez ce contrat avec eux si vous reconnaissez du bien en eux; et donnez-leur des biens d'Allah qu'Il vous a accordés. Et dans votre recherche des profits passagers de la vie présente, '''ne contraignez pas vos femmes esclaves à la prostitution, si elles veulent rester chastes'''. Si on les y contraint, Allah leur accorde après qu'elles aient été contraintes, Son pardon et Sa miséricorde.}}


Chastity is instructed throughout the Qur'an and is repeatedly defined as the habit of one who "guards their private parts" from all except "their wives [of whom they may have [[Polygamy in Islamic Law|up to four]]] and what their right hand possesses [i.e. female slaves, of whom they may have an unlimited number]" (e.g. {{Quran|23|6}}, {{Quran|33|50}}, {{Quran|33|52}}, and {{Quran|70|30}}). It is clear that, in the view of the Qur'an's author, an unmarried male may be considered chaste even if he engages in sexual activity with a technically unlimited number of women, so long as they are his slaves.
La chasteté est enseignée tout au long du Coran et est définie à plusieurs reprises comme l'habitude de celui qui « garde ses parties intimes » de tous sauf « de ses femmes [il peut en avoir jusqu'à quatre] et de ce que possède sa main droite [c'est-à-dire des femmes esclaves ». , dont il peut avoir un nombre illimité]" (par exemple Coran 23:6, Coran 33:50, Coran 33:52 et Coran 70 :30). Il est clair que, de l'avis de l'auteur du Coran, un homme célibataire peut être considéré comme chaste même s'il se livre à une activité sexuelle avec un nombre techniquement illimité de femmes, tant qu'elles sont ses esclaves.


The portion of the verse which instructs slaveowners to "force not [their] maids to prostitution" has traditionally been understood in its simplest sense, which prohibits slaveowners from playing the role of a pimp and trafficking their slave women - such a business built on illegal intercourse is of course prohibited and, understood this way, the verse says nothing of novel import. Another accepted sense of this verse is that if a female slave desires her (or, say, her child's) freedom, her master ought to give her some legal means by which to pursue it, the alternative being her feeling compelled to prostitute herself to earn the funds necessary to purchase that freedom (traditional tafsirs also mention the also undesirable possibility of a master forcing a slave to prostitution as a condition for her freedom). Since such a temptation on the part of the slave girl is all the more plausible given the likelihood that she was captured in a war or raid where her people were both slaughtered and enslaved (leaving her with no means), and so the verse concludes by saying that if a slave girl is driven to such behavior, then Allah will be forgiving. And in the simpler sense, if her master forces her to prostitution, then Allah will forgive her for what was not in her control.<ref>See [https://tafsir.app/qurtubi/24/33 Tafsir Qurtubi 24:33] in particular; see also [https://tafsir.app/tabari/24/33 Tafsir al-Tabari 24:33], [https://tafsir.app/ibn-katheer/24/33 Tafsir Ibn Kathir 24:33], and [https://tafsir.app/24/33 Tafsirs 24:33] in general</ref>
La partie du verset qui ordonne aux propriétaires d'esclaves de "ne pas forcer [leurs] servantes à se prostituer" a traditionnellement été comprise dans son sens le plus simple, qui interdit aux propriétaires d'esclaves de jouer le rôle de proxénète et de trafiquer leurs femmes esclaves - une telle entreprise étant fondée sur des rapports sexuels illégaux est bien sûr interdite et, compris de cette façon, le verset ne dit rien de nouveau. Un autre sens accepté de ce verset est que si une esclave désire sa liberté (ou, disons, celle de son enfant), son maître doit lui donner des moyens légaux permettant d’obtenir les fonds nécessaires pour acheter cette liberté, l'alternative étant qu'elle se sente obligée de se prostituer pour les obtenir (les tafsirs traditionnels mentionnent également la possibilité également indésirable qu'un maître oblige une esclave à se prostituer comme condition de sa liberté). Puisqu'une telle tentation de la part de l'esclave est d'autant plus plausible compte tenu de la probabilité qu'elle ait été capturée lors d'une guerre ou d'un raid où son peuple a été à la fois massacré et réduit en esclavage (la laissant sans aucun moyen), et ainsi le verset se termine en disant que si une esclave est conduite à un tel comportement, alors Allah pardonnera. Et dans le sens le plus simple, si son maître la force à se prostituer, alors Allah lui pardonnera ce qui n'était pas sous son contrôle.<ref>See [https://tafsir.app/qurtubi/24/33 Tafsir Qurtubi 24:33] in particular; see also [https://tafsir.app/tabari/24/33 Tafsir al-Tabari 24:33], [https://tafsir.app/ibn-katheer/24/33 Tafsir Ibn Kathir 24:33], and [https://tafsir.app/24/33 Tafsirs 24:33] in general</ref>


==See Also==
==Voir également==
{{Hub4|Rape|Rape}}
{{Hub4|Viol|Rape}}


==External Links==
==Liens externes==


*{{external link|url= http://womanstats.wordpress.com/2013/01/16/the-high-rape-scale-in-saudi-arabia/|title= The High Rape-Scale in Saudi Arabia|publisher= WomanStats Project (blog)|author= |date= January 16, 2013|archiveurl= http://www.webcitation.org/query?url=http%3A%2F%2Fwomanstats.wordpress.com%2F2013%2F01%2F16%2Fthe-high-rape-scale-in-saudi-arabia%2F&date=2013-07-13|deadurl=no}}
*{{external link|url= http://womanstats.wordpress.com/2013/01/16/the-high-rape-scale-in-saudi-arabia/|title= The High Rape-Scale in Saudi Arabia|publisher= WomanStats Project (blog)|author= |date= January 16, 2013|archiveurl= http://www.webcitation.org/query?url=http%3A%2F%2Fwomanstats.wordpress.com%2F2013%2F01%2F16%2Fthe-high-rape-scale-in-saudi-arabia%2F&date=2013-07-13|deadurl=no}}


==References==
==Références==
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[[Category:Shariah (Islamic Law)]]
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