L'apostasie dans l'Islam: Difference between revisions

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== La Charia ==
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Un érudit du XX<sup>e</sup> siècle, Abul A’la Maududi, théoricien pakistanais de la guerre sainte, affirme "Mais en vérité, l’Islam n’est pas le nom d’une « religion »… l’Islam est une idéologie révolutionnaire et un programme qui vise à altérer l’ordre social du monde entier et à le reconstruire en conformité avec ses idéaux"<ref>(en) Syed Abul A'la Maududi, Jihad in Islam [« Al-Jihad fil Islam »], Salimia (Koweit), International Islamic Federation of Student Organizations, 13 avril 1939, 33 p., trad. Fr.</ref>. Il défend un système politico-religieux (théocratie) où la loi est la loi islamique (Charia), application du Coran considéré comme étant la parole de Dieu (Allah). Le système juridique islamique sur l’apostasie est donc dérivé des paroles d'Allah et de son Prophète, Mahomet (Paix sur Lui), et des actions ci-dessus mentionnées du Calife et des autres compagnons. Quiconque rejette un des piliers de l’Islam est considéré comme commettant un crime qui lui garantit la guerre, il est logique que le châtiment prescrit pour l’apostasie dans l’Islam soit la mort. L’Imam Abu Hanifa’s le prescript, comme constaté dans Al-Shybani's Kitab al-Siyar, qui donne à l’apostat une période de grâce (au plus deux jours) de revenir à l’Islam ou faire face à la peine de mort. Toutes les [[Madh'hab|quatre écoles]] de [[Fiqh|jurisprudence]] Islamique sont d’accord avec cette règle avec seulement quelques petites variants sur l’octroi ou non de la période de grâce.<ref name="Maududi"></ref> L’école Hanafi de jurisprudence islamique pense que les femmes apostates sont une exception à la régle et ne doivent pas être tuées mais battues, et enfermées jusqu’à la mort ou la repentance, tadis que les autres écoles Shafi'i, Maliki et Hanbali sont toutes d’accord avec l’application de la même condamnation à la femme apostate qu’à l’homme.<ref>'Abdurrahmani'l-Djaziri - [http://www.light-of-life.com/eng/ilaw/l5721et1.htm#p.19 The Penalties for Apostasie in Islam According to the Four Schools of Islamic Law] - "The Case of the Female Apostate" (Pg. 19)</ref>
Un érudit du XX<sup>e</sup> siècle, Abul A’la Maududi, théoricien pakistanais de la guerre sainte, affirme "Mais en vérité, l’Islam n’est pas le nom d’une « religion »… l’Islam est une idéologie révolutionnaire et un programme qui vise à altérer l’ordre social du monde entier et à le reconstruire en conformité avec ses idéaux"<ref>(en) Syed Abul A'la Maududi, Jihad in Islam [« Al-Jihad fil Islam »], Salimia (Koweit), International Islamic Federation of Student Organizations, 13 avril 1939, 33 p., trad. Fr.</ref>. Il défend un système politico-religieux (théocratie) où la loi est la loi islamique (Charia), application du Coran considéré comme étant la parole de Dieu (Allah). Le système juridique islamique sur l’apostasie est donc dérivé des paroles d'Allah et de son Prophète, Mahomet (Paix sur Lui), et des actions ci-dessus mentionnées du Calife et des autres compagnons. Quiconque rejette un des piliers de l’Islam est considéré comme commettant un crime qui lui garantit la guerre, il est logique que le châtiment prescrit pour l’apostasie dans l’Islam soit la mort. L’Imam Abu Hanifa’s le prescrit, comme constaté dans Al-Shybani's Kitab al-Siyar, qui donne à l’apostat une période de réflexion (au plus deux jours) afin de revenir à l’Islam ou faire face à la peine de mort. Toutes les [[Madh'hab|quatre écoles]] de [[Fiqh|jurisprudence]] Islamique sont d’accord avec cette règle avec seulement quelques petites variants sur l’octroi ou non de la période de réflexion.<ref name="Maududi"></ref> L’école Hanafi de jurisprudence islamique pense que les femmes apostates sont une exception à la régle et ne doivent pas être tuées mais battues, et enfermées jusqu’à la mort ou la repentance, tandis que les autres écoles Shafi'i, Maliki et Hanbali sont toutes d’accord avec l’application de la même condamnation à la femme apostate qu’à l’homme.<ref>'Abdurrahmani'l-Djaziri - [http://www.light-of-life.com/eng/ilaw/l5721et1.htm#p.19 The Penalties for Apostasie in Islam According to the Four Schools of Islamic Law] - "The Case of the Female Apostate" (Pg. 19)</ref>


== Musulmans d'aujourd'hui ==
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